Robert Laffont, sortie prévue le 3 mars 2011, 398 pages
Résumé de moi-même :
Wali Wadi, un trafiquant afghan comme il en existe tant à Kaboul, est retrouvé "suicidé" chez lui. L'enquête est confiée par un mystérieux policier à Oussama Kandar et son équipe. Très vite, celui-ci s'aperçoit que Wadi ne s'est pas suicidé et que ses assassins cherchaient quelque chose chez lui.
Il se lance donc, avec son équipe, à la recherche et de l'assassin et du document.
Pendant ce temps, en Suisse, Nick et Werner décident de partir à la recherche de "Léonard" que toute leur entreprise, "L'Entité", recherche car c'est un homme qui détient beaucoup d'informations sensibles. Mais les deux amis se font prendre dans l'embuscade et Werner décède d'une balle perdue tirée par les K. (le commando d'élite de L'Entité).
De retour dans les bureaux de L'Entité, Nick apprend que son ami est mort "pour rien", purement et simplement radié des listes. Nick va alors chercher ce que cache et où se cache Léonard.
Des bas fonds de la Suisse au fin fond de l'Afghanistan, deux hommes sont à la recherche du même dossier explosif, le dossier "Mandrake" capable de rompre l'équilibre précaire de la région.
Mon avis :
Je ne suis pas fan des romans d'espionnage, je m'y perds un peu parfois, entre tous les personnages. Ici, rien de tel. Les protagonistes sont peu nombreux et facilement identifiables, ce qui m'a évité de me perdre, même si certains jouent double, voire triple jeu.
Un roman qui m'a transporté à Kaboul, avec une vraie atmosphère - ce que j'apprécie - qui ne vous quitte pas lorsque vous refermez le livre. Une intrigue qui m'a poursuivie et des images que j'ai portées avec moi tout le long de ma lecture. Un roman qui m'a accroché par son suspens et son style fluide.
Bon, je n'ai en revanche toujours pas compris la différence entre les Pachtounes et les Hazaras ni pourquoi ils ne pouvaient s'entendre, mais cela ne gène en rien la lecture.
Car la force de ce roman réside, entre autre, dans son aspect voyage et description de la civilisation et du paysage afghan. Dans ce pays, un simple bonjour prend des heures et il n'est pas question de ne pas boire le thé avec son hôte. A ce propos, j'ai beaucoup aimé les expressions en langue originales des formules de bienvenue, même si je n'en ai pas retenue beaucoup.
Bien sûr, l'auteur évoque à plusieurs reprises les Talibans et la burqa mais en évitant toute polémique.
Un regret : le mollah Bakir n'est pas l'homme aussi noir que certains passages le laisserai penser...
L'avis de mon mari (qui a eut le temps de le lire "grâce" à la grippe) :
"Quel homme, cet homme de Kaboul !
La fin m'a paru un peu "rapide" : Léonard, qui est l'un des personnages principaux que tout le monde cherche pendant 350 pages, a son compte vite réglé sur 5 pages.
J'ai bien aimé le fil général du livre, c'est un des rares livres de ce genre qui ne me soit pas tombé des mains au bout de 30 pages.
Ce livre à l'air de donner une bonne idée de ce qui se passe sur place.
J'ai bien aimé la dualité du mollah Bakir, qui joue à la fois la carte des occidentaux et des talibans. Il a, de plus, un humour ravageur à l'anglo-saxonne".
Ce roman va maintenant être prêté à Beau-Papa, un amateur du genre...
Je remercie les Editions Robert Laffont pour l'envoi de ce manuscrit.
C'est ma première fois, ce fut un plaisir, et j'espère que cette première expérience sera suivie par beaucoup d'autres....