Le cours de l’action Apple au Nasdaq a chuté brusquement hier sans qu’aucune explication tangible n’ait pu être donnée par les spécialistes de la finance. Des bruits d’une nouvelle hospitalisation de Steve Jobs ont alors resurgi. Jusqu’à ce que le Wall Street Journal publie un article narrant l’implication du PDG de la société depuis chez lui.
Que la rumeur d’une nouvelle rechute de Steve Jobs tombe en même temps qu’un billet du WSJ affirmant plus ou moins le contraire est d’une coïncidence troublante. Pas de là à dire que le WSJ roule pour Apple, mais cet article est pour le moins tombé à pic pour la firme de Cupertino.
Dans l’après-midi de jeudi, APPL a perdu 6$ par action en l’espace de quelques minutes. Mis à part une moins grande affluence qu’espérée devant les Apple Store, boutiques Verizon ou WalMart pour le premier jour de mise en vente de l’iPhone CDMA, aucune mauvaise nouvelle n’était censé venir ternir l’excellente marche de l’action Apple sur les marchés américains. Personne ne parvenait alors à expliquer ce creux, jusqu’à ce que Stock Tic Toc attribue ce crash express à de nouvelles rumeurs autour d’une hospitalisation de Steve Jobs.
Pourtant, le PDG d’Apple aurait été aperçu tout sourire sur le campus de Cupertino il y a à peine deux jours. Le Wall Street Journal va même plus loin : Jobs aurait dirigé des réunions depuis son domicile ou par téléphone, en particulier sur le développement des futures générations d’iPad et d’iPhone.
Toujours est-il que la fragile santé inquiète sérieusement les marchés, pas encore totalement rassurés de la prise en main des opérations quotidiennes par Tim Cook.
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