We are four lions de Chris Morris
Par Catherine93
Le rire est grinçant tout en étant bien franc car il fallait oser se payer la tête de terroristes neuneus au possible. La question s'est posée de savoir si l'on pouvait rire et faire rire sur un sujet aussi polémique et douloureux. We are for lions répond par l'affirmative. Quatre perdants britanniques ont donc pour ambition de commettre l'irréparable lors du marathon de Londres et pour cela, il faut s'entraîner. C'est là que les ennuis commencent pour les apprentis terroristes qui se révèlent nuls au possible. Omar est le cerveau du groupe, un cerveau plein de contradictions tandis que Waz souffre de lacunes intellectuelles telles qu'on peut lui faire prendre des vessies pour des lanternes. Barry est blanc, le plus blanc et le plus fanatique puisqu'il veut dynamiter une mosquée pour radicaliser les musulmans modérés. Mais le djihad exige la perfection et non d'être mené par une bande de pieds nickelés qui se font renvoyer d'un camp d'entraînement tant leur nullité est accablante. Que dire de Faisal qui apprivoise des corbeaux afin qu'ils meurent en martyrs à sa place? qui se cache la tête dans un carton afin de ne pas être identifié sur la vidéo diffusant leurs revendications?
On rit joyeusement devant ces quatre compères improbables, au QI d'une huître, bêtes à pleurer. Les forces de l'ordre en prennent pour leur grade qui confondent "ours" et "wookie"... Mais le rire grince devant les plumes qui volètent sous les bombes qui sautent malgré tout, non pas qu'il y ait une baisse de rythme mais les explosions successives tant des pains de plastique que des rires interrogent le spectateur.