Pour l'instant, trois de ces services sont proposés (d'autres sont promis dans un proche avenir) :
- Le paiement, qui permet d'accepter les règlements dans les applications (avec les principales cartes du marché, pas uniquement celles de la marque), en profitant des avantages du réseau de l'opérateur (sécurité, détection de fraude, support multi-devises...).
- Les "offres", capitalisant sur le réseau de commerçants partenaires pour donner accès à des offres promotionnelles, coupons de réduction... avec des possibilités de recherches sur différents critères, dont la localisation.
- La "localisation" qui ouvre les bases de données géolocalisées des distributeurs automatiques acceptant les cartes de MasterCard ainsi que, au Canada et aux Etats-Unis, la base des commerçants acceptant le paiement sans contact (avec le système PayPass).
Avec cette annonce, MasterCard fait un grand pas en avant dans un domaine où on a plus souvent l'habitude de voir de "nouveaux acteurs" (par exemple PayPal ou BankSimple) que des institutions établies. L'ouverture des données et services aux développeurs externes est pourtant une approche qui a déjà fait ses preuves dans d'autres domaines, notamment pour favoriser et développer l'innovation.
Pour les banques, qui détiennent des gisements de données extraordinaires et offrent des services exclusifs, ce modèle reste malheureusement toujours exclu et les développeurs "créatifs" doivent se tourner vers des acteurs alternatifs (dont les plate-formes d'agrégation, telles que Yodlee ou bientôt, en France, Linxo) pour imaginer de nouvelles solutions. A quand le réveil ?