En place depuis quelques années, la formule "logement contre services" tend à se développer de plus en plus. En l'échange de services rendus (garde d'enfants, ménage, soutien scolaire, etc.), des particuliers proposent un hébergement gratuit.
Une solution intermédiaire au mal-logement
Impossible d'ignorer les difficultés à se loger convenablement en France. Qu'ils soient étudiants, salariés, retraités, nombre de personnes sont mal logées ou vivent des conditions difficile de logement (loyer exorbitant, logement insalubre, chambres minuscules,...). La solution "logement contre service" propose ainsi à ces personnes d'être logées à domicile du particulier en l'échange de services à domicile tels que le baby-sitting, le soutien scolaire ou encore le ménage, pendant 10 à 12 heures maximum par semaine.
Des avantages pour l'accueillant
Pour les bénéficiaires de ces services les avantages sont multiples. En plus d'une aide à domicile, le fait d'héberger ces personnes est un moyen de lutte contre l'exclusion, la solitude. Souvent multi-générationnel, cet accueil peut être source d'un réel échange plein de convivialité.
Un service légal ?
Bien que peut réglementée car assez récente, cette formule est néanmoins "régulée" dans les faits. Il convient ainsi de calculer le volume de travail hebdomadaire en fonction du loyer et en se basant sur le SMIC horaire brut. Pour une chambre, le loyer peut varier ainsi entre 150 et 400 euros. Dans la pratique, la durée maximale de travail est de 12 h par semaine, au delà le logeur doit payer le logé ou lui proposer d'autres avantages.
Il n'est pas rare d'apercevoir désormais des annonces de type "échange chambre meublée contre soutien en mathématiques" ou encore "recherche logement contre ménage". Toutefois, il est conseillé de passer par des sites spécialisés pour s'assurer du sérieux de l'annonce et se prévaloir de toute arnaque. De même, la rédaction d'un contrat entre les deux parties permet de fixer dès le début les règles du jeu. Certains organismes et plateformes, tels que Risehome ou logementcontreservices.fr, proposant d'ailleurs différents contrats pour "légaliser" ce type d'échange.