Chuck: 4.14 Chuck vs. the Seduction Impossible
Comment dire non
à Sarah? C'est tout le problème de Chuck dans cet épisode où sa vision de la cérémonie du mariage s'oppose à celle de sa chère et tendre, qui aurait tendance à tout faire pour éviter la famille à
ce moment là. Comme à chaque fois que la série s'engage à traiter de problèmes de couple, je n'ai pas pu m'empêcher de craindre que ça devienne très vite soulant. Heureusement, ça n'a pas été le
cas et les scénaristes ont su faire du conflit du petit couple un excellent ressort comique, exploitant parfaitement l'alchimie entre Levi et Strahovski, à l'instar de ce qu'ils avaient pu faire
dans le très bon
The First Fight. Le problème est alors vite passé pour Chuck de "comment dire non" à "comment faire Sarah changer d'avis", de façon à rendre l'histoire bien plus
légère. Il va s'agir alors de séduire la belle pour la convaincre... ironiquement, Sarah aussi de son côté va tenter de séduire Chuck pour le convaincre de fuir avec elle à leur mariage, mais de
façon bien plus efficace à l'aide d'une danse du ventre à tomber par terre. A l'origine de l'idée de séduction pour convaincre, dont découle cette mémorable scène, ce cher Roan Montgomery
(excellent John Laroquette) l'espion casanova expert en séduction qui fait son retour à l'occasion de la mission du jour. Mission qui dés le départ s'annonçait excellente. Au final, ça a même été
plus qu'excellent. Entre les terroristes amazones du Maroc et le "je t'aime/moi non plus hallucinant" de Beckman et Montgomery, agrémenté d'un génial flashback kitsch à souhait dans les 80s où
tout était
"dirty blonde", c'était carrément un spectacle d'un grand comique et d'une grande créativité. Non franchement, ça m'a fait passer un très très bon moment dont je me
souviendrais... d'ailleurs, je ne me remets toujours pas de la coupe blonde de Beckman en 89. A noter que Bonita Friedericy ne démérite pas du tout, au contraire, la série gagnerait même
franchement à exploiter davantage son personnage qu'on ne connaît au final que très peu. Aller, c'est décidé, je vais militer pour un épisode entièrement consacré à Beckman.
Du côté des
Woodcomb, je m'attendais à du chiant avec Ellie en maman poule, mais au final, rien de tout ça. Première bonne surprise: Linda
Hamilton aka Mama Bartowski est toujours là et c'est en fait elle
qui est chargée de la popote pour bébé Awesome. Autant vous dire qu'on a gagné au change. De toute façon, voir l'ex-
badass Sarah Connor s'occuper d'un bébé en lui racontant ses exploits
d'espionne, ça n'a pas de prix. Deuxième bonne surprise, Ellie se montre étonnament raisonnable et compréhensive vis-à-vis de sa mère, lui annonçant même qu'elle ne s'opposerait pas à sa
décision, si jamais elle choisissait de reprendre son poste à la CIA. Ce qu'on espère qui arrivera d'ailleurs, parce Sarah Connor qui pouponne c'est bien marrant deux minutes, mais ce sera
toujours mieux de la voir dégommer les méchants. Ma seule petite déception de l'épisode, c'est Casey. Il ne profite pas vraiment de son retour sur le devant de la scène, apèrs avoir passé
l'épisode précédent très en retrait, pour briller, si ce n'est lorsqu'il s'essaye à la séduction, à sa façon. Le problème, c'est qu'avec sa fille, Alex, c'est du surplace qu'il nous fait. Il
promet à
Morgan de révéler la vérité sur sa disparition à son ex-fiancé et mère d'Alex, avant de finalement se rétracter sur la demande de Morgan et Alex. Dommage. Un retour à la case départ que
je n'espère que temporaire, parce qu'au fond, c'était pas mal comme idée.
En conclusion, après la déception de la semaine dernière, Chuck se rattrape très bien, avec un épisode jubilatoire et déjanté, qui réussit
admirablement à contourner les pièges dans lesquels auraient pu le pousser ses intrigues.