Hayange, Moselle.
Mais que pouvons nous penser, effrayés par ce flamboiement fortuit du "bois enclos" mérovingien, latinisé en ange pour devenir Hayange, au jeu habile de l'hyponymie ?
Serait-ce la remise à feu des hauts-fourneaux depuis longtemps éteints, de ces volcans que l'on croyait morts ? Les anges hay, de l'étoupe rougeoyante des incandescences, embraseraient à nouveau l'horizon de ces pourpres flamboyants, éructés par les gigantesques cylindres des fonderies aux feux des maître des forges ? Des vastes incendies d'autrefois, la plaine maussade brûlerait à nouveau, de jour et de nuit, au brasier de Vulcain vivant ? Et, toute la population dans un concert unanime de l'allégresse, en choeur clamerait dans une grande joie "Hay"!
Une conjecture de J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.