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POP ROCK Parfois ça ne passe pas. On a beau dire, on a beau faire, mais quelque chose ne passe pas. C’est le cas de RADIOMAGIC qui ne restera pas dans les bons tuyaux de notre journaliste. Parental Advisory Explicit Lyrics…
Rassurez-vous, cette chronique sera courte. Elle parle de l’album d’Izul, RADIOMAGIC. Izul, c’est un groupe suisse et ils font du pop-rock. Elle, la chronique donc, sera concise mais dense de sentiments négatifs. Je ne peux pas dire qu’il s’agisse ici d’un des pires albums que je n’ai jamais écouté, il y en plein d’autres et ce serait le marginaliser, ce qu’il ne mérite pas. Il se situe juste dans une gargantuesque fosse d’excréments et de régurgitation animales. Il est le représentant d’un nivellement musical. Cet album est un long pet sonore, une longue flatuosité de l’esprit, un tonitruant écartement du coupe-cigare provoqué par une sortie de gaz nauséabond de cinquante minutes. C’est un enchaînement de lieux-communs de la musique, de refrains qui dégoulinent, qui dégoulinent, c’est tout, même pas besoin d’objet. Ce genre d’album me donne des pensées lugubres ; la Censure, c’était pas si mal finalement. Ca faisait respecter un idéal esthétique ou moral et ça nous évitait d’écouter ce genre de musique. Cet album est, avec tous ses copains comme lui, un pamphlet contre la liberté d’expressions. Izul fait de la politique désormais, et ils sont totalitaristes.