L’Afrique ou le nouvel eldorado des opérateurs internationaux
Publié le 10 février 2011 par Axiatel
Même si la plupart des pays africains sont en marge de l’Internet et des révolutions en matière de téléphonie, le continent est devenu une cible importante des opérateurs télécoms asiatiques et européens. Ces derniers y voient un marché qui devrait connaitre une croissance fulgurante.Prenons l’exemple du numéro un indien de la téléphonie mobile Bharti Airtel, celui-ci fait face à une énorme concurrence dans le secteur des télécoms indiens (une douzaine d’opérateurs au total). Même avec ses 20% de parts de marché en Inde, l’opérateur a enregistré un recul important de 41% sur un an mais a pu voir son titre grimper en bourse après avoir cédé plus de 4% à l’ouverture. La société a misé 107 millions de dollar pour son développement sur le continent africain où elle a acquis quinze filiales du groupe koweïtien de téléphonie Zain, notamment au Ghana, au Niger et au Tchad.En mars 2010, l’opérateur Bharti Airtel a enregistré une croissance de 53% à 157,6 milliards de roupies grâce aux 40,5 milliards de roupies réalisés en Afrique. La société a ainsi gagné au moins 42 millions d’abonnés sur place pour faire au total, avec sa clientèle indienne, 208 millions d’abonnés. « La stratégie africaine montre des signes positifs », relève Kotak Securities.Les réalités de l’Afrique nous mènent à conclure ceci : la faiblesse des infrastructures de l’internet en Afrique n’en fait ni plus ni moins qu’une porte d’entrée du haut débit. Même des opérateurs tels qu’Orange investissent de plus en plus pour conquérir ce nouveau marché.Les fréquences haut débit ne sont pas encore conséquentes dans les comptes de l’industrie des télécoms, mais leur part ne fait que progresser et dope déjà le chiffre d’affaires des opérateurs africains.
Même si la plupart des pays africains sont en marge de l’Internet et des révolutions en matière de téléphonie, le continent est devenu une cible importante des opérateurs télécoms asiatiques et européens. Ces derniers y voient un marché qui devrait connaitre une croissance fulgurante.
Prenons l’exemple du numéro un indien de la téléphonie mobile Bharti Airtel, celui-ci fait face à une énorme concurrence dans le secteur des télécoms indiens (une douzaine d’opérateurs au total). Même avec ses 20% de parts de marché en Inde, l’opérateur a enregistré un recul important de 41% sur un an mais a pu voir son titre grimper en bourse après avoir cédé plus de 4% à l’ouverture. La société a misé 107 millions de dollar pour son développement sur le continent africain où elle a acquis quinze filiales du groupe koweïtien de téléphonie Zain, notamment au Ghana, au Niger et au Tchad.
En mars 2010, l’opérateur Bharti Airtel a enregistré une croissance de 53% à 157,6 milliards de roupies grâce aux 40,5 milliards de roupies réalisés en Afrique. La société a ainsi gagné au moins 42 millions d’abonnés sur place pour faire au total, avec sa clientèle indienne, 208 millions d’abonnés. « La stratégie africaine montre des signes positifs », relève Kotak Securities.
Les réalités de l’Afrique nous mènent à conclure ceci : la faiblesse des infrastructures de l’internet en Afrique n’en fait ni plus ni moins qu’une porte d’entrée du haut débit. Même des opérateurs tels qu’Orange investissent de plus en plus pour conquérir ce nouveau marché.