Basés sur une énième étude américaine, forcement d'utilité publique, des chercheurs ont décrété que les personnes dont le nom de famille commence par une lettre comprise entre N et Z réagissent plus rapidement devant une occasion d'achat (billets de concert, offre limitée dans le temps ou la quantité, promotions et soldes) .
Yep. Et tout ça serait du à un traumatisme subi durant l'enfance et plus précisèment durant l'appel en classe. Il semblerait que les listes de présence par ordre alphabétique laissent des séquelles durables.
Je cite : Les personnes dont le nom de famille est comprise entre A et M sont plus patientes et étudient mieux leurs options, quitte à passer à côté d'une bonne affaire. «Quand vous avez été forcé à patienter à la fin de la file tout au long de votre enfance, vous avez tendance à sauter sur la première occasion qui se présente à vous une fois adulte», analyse le professeur de marketing à l'université de Georgetown où l'étude a été menée.
Ouf, je suis sauvée.
Toujours selon cette même étude, les femmes mariées réagissent en fonction de leur nom de jeune fille, ceci ressort d'un mailing, envoyé aux personnes qui répondais au sondage et dans lequel des bons d'achats de USD 500 avaient été offerts.
Les premières réponses provenaient uniquement de personnes dont le nom de famille commençaient par une lettre située à la fin de l'alphabet. Pareil pour un courrier proposant des billets gratuits pour un match de basketball sur une base limitée : les personnes avec un patronyme situé entre A et M ont manifesté leur intérêt plus d'une heure plus tard.
Donc si je me fie à cette étude, partant du principe que mon nom de jeune commence par un C, je n'ai pas été traumatisée durant ma scolarité, malgré l'écorchage et la très mauvaise pronociation de mon nom de famille par tous mes profs. Mais quid du shopping compulsif effectué avant que je ne devienne Madame P. ?
C'est du à un autre traumatisme, genre j'ai souvent été en colle ou eu trop de remarques dans mon carnet journalier (ben oui, maintenant vous savez que je suis loquace). Mais ça fera partie d'une autre étude très poussée, on peut le parier.
En même temps, je m'aperçois que je reçois plus de pub, les marketeux ont-ils eu vent de cette étude et ciblé leurs envois en nombre aux patronymes de N à Z ?
Je vous laisse, j'ai des listes d'achats à faire. Mais ça sera pour le mois prochain car en février, je participe à la deuxième édition du No Shooping Month. Comme la moitié de la blogosphère.