Magazine Politique
Au moment où les Ministres incarnent une défaillance de transparence sur des dépenses publiques, force est de constater qu'aucun autre leader n'oppose un dispositif d'accès facile aux données financières d'une collectivité gérée par lui. Ségolène Royal, pourtant adepte des nouvelles technologies, n'échappe pas à ce constat.
Deux constats simples :
1) Il suffit d'observer la pratique de la transparence au Canada sur les agendas et sur les frais divers pour constater la carence de la transparence en France.
2) Mais cette carence est unanime. Pas un leader ne se distingue pour mettre à profit les nouvelles technologies et présenter une offre alternative en la matière.
C'est cette absence de "preuve contraire" qui pénalise les actuels présidentiables.
Comme les mots sont décrédibilisés et que les actes font défaut, où trouver la différence ?
Il est étonnant que Ségolène Royal avide de faire vivre une preuve locale n'ait pas occupé ce terrain de la donnée publique en matière financière.
Pour une fois, c'est un clash qui fait défaut.