Retour de la planète Second Life, deux ans d'exil, même si fructueux et didactique. Une semi solitude nécessaire, un chemin à parcourir dans toutes les dimensions ou des mois en immersion totale...Impression, comme un singe en hiver, plus d'épine dans le pied, apprendre à marcher sans elle. Là, j'ai tout largué, ignorant si je remonte d'un puits profond, gonflant mes poumons d'une immense respiration quand j'arrive à la surface ou si je fais le saut de l'ange? J'avais oublier que je pouvais exister, les téléportations et les vols en aile libre me manqueront (mais j'y retournerai encore). Demain, je prends un avion vrai et aujourd'hui ,je cherche une fin plausible à mon histoire d'immortels, enfin presque immortels. Puis, repérages dans la ville de ma vie, prise d'énergie et ressourcement, Caffe del Tasso et San Vigilio, le point le plus haut, toute la vallée e vision panoramique. La plaque en cuivre qui indique toutes les directions (un signe?). Le Misma, imposant et mystérieux, ma montagne magique. Après tout, nous ne sommes que ce que nous croyons être, un amoncellement de croyances utiles ou inutiles, c'est selon. J'ai deux jours pour faire le tri. Lectures, Gregg Braden et "l'éclatement du paradigme des fausses limites", Vargas " un peu plus loin sur la droite". Non, je ne peux toujours pas me passer de Vargas, c'est une came, un gaz hilarant.- suis trop amoureuse des mouches qu'elle a dans le crane.