Algériens, c'est votre tour
De vous laisser parler...Révolution !
La marche prévue pour le 12
février prochain dans plusieurs villes du pays, principalement à Alger, fait
trembler la classe politique au pouvoir. Le régime algérien, instauré par le
colonel Boumediène suite à un deuxième coup d'état le 19 juin 1965, est fondé
sur l'omnipotence de l'armée et l'omniprésence des services de renseignements.
Pendant les années 1990 et 2000, au cours de la lutte contre l'intégrisme armé
qui visait à instaurer une République Islamique, ces services ont
considérablement gagné du terrain : ils sont devenus une véritable tumeur qui
ronge la société algérienne de l'intérieur.
Abdelaziz Boutéflika, chargé par l'armée d'assurer la façade du régime, a lui aussi acquis un certain pouvoir à travers ce qu'il est convenu d'appeler le "clan présidentiel". Mais le candidat le "moins mauvais" (selon les termes des militaires) a échoué à peu près dans tout. Résultat des courses : les jeunes Algériens préfèrent prendre des embarcations de fortune pour fuir un pays gangrené par la corruption et miné par la répression. Ni le développement, ni la paix ne sont au rendez-vous.
Alors, peut-être, le 12 février prochain, le peuple demandera où sont passés ses milliards. Les manifestants seront certes accueillis avec un impressionnant arsenal répressif, mais la répression constitue-t-elle vraiment un horizon indépassable ? Comme les irréductibles de la place Tahrir en Egypte, les Algériens de Kabylie avaient un jour clamé : "vous ne pouvez pas nous tuer, car nous sommes déjà morts !"
C'est à ces "morts" que reviendra le mérite, un jour qui ressemblera au 5 octobre 1988, d'accoucher d'une démocratie. "Toutes et tous, pour une Algérie meilleure, et pour une démocratie majeure !"
Abdelaziz Boutéflika, chargé par l'armée d'assurer la façade du régime, a lui aussi acquis un certain pouvoir à travers ce qu'il est convenu d'appeler le "clan présidentiel". Mais le candidat le "moins mauvais" (selon les termes des militaires) a échoué à peu près dans tout. Résultat des courses : les jeunes Algériens préfèrent prendre des embarcations de fortune pour fuir un pays gangrené par la corruption et miné par la répression. Ni le développement, ni la paix ne sont au rendez-vous.
Alors, peut-être, le 12 février prochain, le peuple demandera où sont passés ses milliards. Les manifestants seront certes accueillis avec un impressionnant arsenal répressif, mais la répression constitue-t-elle vraiment un horizon indépassable ? Comme les irréductibles de la place Tahrir en Egypte, les Algériens de Kabylie avaient un jour clamé : "vous ne pouvez pas nous tuer, car nous sommes déjà morts !"
C'est à ces "morts" que reviendra le mérite, un jour qui ressemblera au 5 octobre 1988, d'accoucher d'une démocratie. "Toutes et tous, pour une Algérie meilleure, et pour une démocratie majeure !"
Naravas