La fin pour Philippe Lemire

Publié le 17 janvier 2011 par Raton66

Philippe Lemire aura joué trois saisons à Laval, malgré un mal récurrent dans son épaule.
(photo archive Jean Nadeau )





 Le plaqueur défensif  de troisième année, Philippe Lemire n'a pas le choix de mettre un terme à sa carrière. Opéré lundi passé pour essayer de reconstruire son épaule gauche, il a eu une bien mauvaise nouvelle. « Le médecin m'a dit qu'il n'y avait  plus rien à faire, mon épaule est fini » confirme t-il. « Je n'ai plus de cartilage dans mon épaule ». Même s'il lui restait deux années d'admissibilité, Philippe doit penser tout d'abord à sa santé. « C'est dur de faire une croix là-dessus » dit-il en parlant de sa carrière.
Identifier comme un très bon élément lors du recrutement en 2007. Il n'a jamais pu se faire justice. Il a complètement manqué la saison 2008. Il avait participé seulement au match pré-saison contre Western. Il a par la suite subi une opération. En 2009 il n'a joué que sporadiquement, finalement en 2010 il a participé à sa part de match. Il n'a pas joué la Coupe Uteck ennuyé par un malaise à une cheville, mais a participé à la Coupe Vanier.
Philippe aura passé toute sa carrière avec le Rouge et Or embêté par cette blessure. La dite blessure date de 2007 alors qu'il avait remporté le Bol d'Or avec les Volontaires de Sherbrooke. Jamais dans sa carrière universitaire il n'aura bénéficié d'un moment de répits. « Ça jamais été facile, ça toujours été comme ça depuis le début avec le Rouge et Or »  mentionne t-il.
Il  aura tout de même de beaux souvenirs de sa carrière de footballeur. Il a gagné deux Bol d'Or avec les Volontaires, soit en 2005 et 2007. Également Champion de la  Coupe Vanier l'année passé avec Laval. « La Coupe Vanier à Québec est mon plus beau souvenir, c'était malade » savoure t-il. Il a aussi apprécié les camps de printemps en Floride.
Il lui reste 7 cours pour finir son certificat en administration, il travail présentement pour son père. Philippe prévoit prendre la relève de l'entreprise familiale en compagnie de son frère. Une compagnie de transport qui se spécialise aussi dans le déménagement.
Cela nous fait voir un peu jusqu'où ces jeunes athlètes sont prêts à aller pour vivre leur passion. Philippe n'est pas une exception car la plupart sinon tous les joueurs jouent blessés. Cela nous rappelle aussi que le football est un sport brutal et violent qui ne pardonne pas. Les carrières sont courtes ce n'est pas pour rien. Ils ont tous mon admiration, ce sont tout de même des athlètes étudiants, sans chèque de paye. Je ne peux que souhaiter bonne chance à Philippe dans son après carrière.