La proposition est très bien résumée par les candidats :
Il fonctionne comme le dividende monétaire, basé sur une redistribution démocratique d'une part de la croissance des biens et des services : 15 à 20% du PIB y est consacré et le revenu ainsi dégagé est distribué à chacun du seul fait de son existence.
Les autres revenus individuels, comme le revenu du travail, se rajoutent à ce revenu et procurent des revenus supplémentaires. Il est versé aux personnes et non aux ménages comme les actuels minima sociaux. Il coïncide pour les plus riches à une augmentation de leurs impôts, mais, au final, ceux-ci ne voient pas leurs revenus diminués. Il supprime la trappe d’inactivité car il ne décourage plus les individus de rechercher un emploi lorsque le montant des rémunérations est supérieur au salaire de réserve.
Il est un filet de sécurité qui favorise la prise de risque individuelle, voire à commencer à développer une activité non-rentable. Il n’a pas les effets pervers du RSA. C’est un droit inhérent à la personne qui ne stigmatise pas les bénéficiaires d’allocation puisque tout le monde est allocataire.