Alors que les prix continuent à grimper dans les supermarchés en Argentine, la présidente Cristina Kirchner tient à laver son gouvernement de toute responsabilité.
C'est la grogne à Buenos Aires et dans les autres villes du pays: la hausse des prix dans les supermarchés ne remplit pas le caddie de la ménagère traditionnelle. Cristina Kirchner sent que le peuple argentin est très remonté et elle a tenu un discours plutôt musclé cet après-midi depuis le palais présidentiel de la Casa Rosada.
" Il est temps dans notre pays de discuter de la distribution des richesses. Il faut aussi être honnête. Je ne peux pas accepter plus longtemps les critiques des secteurs d'activité de notre pays qui affirment que c'est le gouvernement qui est responsable de la hausse des prix." Les commentaires acerbes de la chef de l'état viennent alors que le gouvernement argentin annonce le début d'accord de coopération pour le développement de marchés de gros.
Mme Kirchner s'en prend aux géants de la distribution qu'elle accuse de ne vouloir faire que des profits: " Si la redistribution des richesses qui se caractérise par la hausse des salaires gênent les hommes d'affaires, alors on peut aussi s'interroger sur les marges et les profits qu'ils réalisent. Et s'ils ne veulent pas discuter avec le gouvernement, alors c'est très bien. On peut parler de dictature des prix! C'est ridicule de parler de la hausse des prix tout en accusant le gouvernement de tous les maux. Il est temps de reprendre cela en main."