Le discours d'un roi de Tom Hooper
Entre Colin Firth et moi c’est une longue histoire. Elle a débuté il y a 10 ans grâce à ma prof d’anglais de Terminale. Chaque vendredi elle avait la bonne idée de nous passer un épisode du téléfilm Orgueil et préjugés… Colin (je me permets de l’appeler par son prénom vu notre relation…) incarnait le mystérieux et charismatique Mister Darcy… Aucun cours d’anglais ne fut jamais aussi intéressant et inutile de vous dire que c’était le seul pour lequel nous arrivions toutes à l’heure…
Quelques années plus tard, je retrouvais Colin sous les traits d’un autre Darcy cette fois en compagnie de Bridget Jones, ma copine… Et j’avoue avoir bien plus craquer pour lui que pour Hugh Grant.
Oh, Colin....
Bref, tout ça pour dire que j’ai été attirée non seulement par l’histoire mais surtout par son acteur principal du film…
Le discours d’un roi nous révèle la relation particulière et véridique entre le duc d’York et son orthophoniste. Le duc, accablé par un bégaiement depuis l’enfance devient roi bien malgré lui, suite au décès de son père et à l’abdication de son frère ainé. Il devra alors surmonter son handicap grâce aux méthodes quelques peu particulières de son thérapeute afin de s’adresser dignement à son peuple alors que la seconde guerre mondiale menace.
J’ai trouvé Colin Firth très juste dans le rôle de ce duc propulsé roi qui doit combattre ses terreurs et ses inhibitions. Il a une allure folle et porte divinement le costume de pingouin tout comme le kilt…
A le voir hésiter, avoir tant de mal à s’exprimer, on ressent parfaitement son angoisse face au micro… J’avais envie de lui retirer son discours et de le lire à sa place !
J’avoue avoir même ressenti quelques frissons lors de sa dernière allocution !
Lionel Logue, orthophoniste attitré du duc est brillamment campé par l’acteur australien Geoffrey Rush.
Outre ses méthodes peu conventionnelles on retiendra surtout l’amitié qu’il va réussir à nouer et ce, malgré les conventions, avec son célèbre patient.
Méthodes et conversation peu conventionnelles...
Dernier personnage, et non des moindres, la duchesse, femme dévouée et encourageante, interprétée avec finesse par Helena Bonham Carter.
Le couple royal
Pour couronner le tout, j’ai adoré les décors et les costumes de l’époque. Ah, les jolies robes et fourrures de la duchesse….
Et les hommes avaient encore une classe folle à cette époque ! Lorsque je surprend un caleçon et ce qu’il est censé caché débordant d’un jean, je me dis que je me suis trompée d’époque….
Un dernier mot pour vous dire que même la reine Elisabeth II, (fille du duc d’York devenu Georges VI) a donné sa bénédiction au film, une bonne raison d’aller le voir non ? !