Splendide au dessus des toits
Ô toi princesse des nuits
Ecoute l'écho de ma voix
Religieuse et sans bruits
Quand tu sorts de ta cachette
Dans les abîmes du firmament
Brillante dans ton costume blanc
Ce sont mes yeux sinistres qui te guettent
Pour les âmes endormies
Tu es une mère
Qui veille et s'oublie
Pour les âmes malheureuses
Tu es une mère
Qui console et prie
Aux souvenirs de mon enfance
Tu me regardais pleurer
Dans les profondeurs des nuits immenses
Alors moi je voudrais demeurer
Dans le secret de ta majesté
Et mourir dans ta prompte clarté