“L’Ange de Dien Bien Phu”, c’est ainsi que certains surnomment encore Geneviève de Galard, l’infirmière de l’armée de l’air. Durant les deux mois (mars-mai 1954) de la féroce bataille qui signa la défaite de la France en Indochine, la convoyeuse de l’air, clouée au sol après la prise du terrain d’aviation par les combattants Viêt Minh du général Giap, veillait, seule infirmière du camp retranché, sur les soldats blessés de l’Union Française.
Pour son courage et son dévouement, le président des Etats Unis, Dwight Eisenhower la décora de la Médaille de la Liberté.
Je l’ai rencontré le 1er février dernier à Paris, au Centre de formation aéronautique de la Croix-Rouge Française grâce à Amou Ackbaraly-Bock (photo), responsable pédagogique des formations sécurité des futurs personnels navigants commerciaux.
57 ans après, Geneviève de Galard se souvient de Dien Bien Phu, “son Solferino”, rappelle l’obligation de protéger la mission médicale en tout temps et en toute circonstance et conclut modestement que “c’est en se dépassant que l’on arrive à grandir…”
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