Quelques idées éparses au sujet du Vietnam.
Le café y est extrêmement fort, un ristretto apparaît à côté comme un café américain. Apparemment les vietnamiens se le font servir avec un bock rempli de glaçons et le boivent surtout glacé. Il a un goût de noisette caramélisée.
Comme je suis du genre à convoquer deux psychanalistes, trois réanimateurs et un défibrillateur si je change de plat dans mon restaurant préféré, je n’ai pas, je l’avoue, tenté des expériences culinaires renversantes. Ou presque.
Le tourisme commence à montrer ses nombreux désavantages au Vietnam. On voit des enfants abandonner l’école pour mendier, des espaces littoraux du côté de Danang, Hoi an (centre du Vietnam) vont bientôt être transformés en resorts. Les populations de pêcheurs devront donc se reconvertir. Il est au passage très curieux de constater combien le travail manuel est dévalorisé et peu payé ; une lanterne en tissu faite main vaut deux dollars à Hoi an, ville ultra touristique.
Apparemment, les tatouages sont peu nombreux au Vietnam ; j’y ai été observée avec curiosité et oui parfois c’était plus que chiant.
Même si les généralités sur les populations sont toujours idiotes, j’ai été étonnée du sens de la convivialité, de l’hospitalité et du service au Vietnam. A un moment, un serveur ne saisissait pas ce dont nous avions besoin, il a déniché au téléphone un vietnamien parlant français afin d’être sûr de bien nous comprendre. Les exemples de ce genre seraient légion.
On parle peu français au Vietnam et beaucoup plus anglais. Je ne sais quels sont leurs sentiments face à ces deux pays ; on retrouve encore, par exemple à HCMV, des rues au nom français.
Ho Chi Minh reste célébré et adulé et presque chaque ville à son musée consacré.
La vie dans les temples est complètement différente de celle dans les églises, mosquées et autres synagogues. On y voit des gens manger, des chiens s’y balader. Certains y gareront leur vélo ou scooter, du moins dans la “première partie” du temple. On y discute et s’y donne rendez vous.
Il y a, comme au Japon d’ailleurs, un vrai amour pour les fleurs, arbustes et bonzai. La moindre maison a ses bonzai, ses arbres soigneusement taillés et ses bouquets de fleurs.
Beaucoup de vietnamiennes aiment à arborer des tenues assez improbables.
On a ainsi vu a My son, par 35 degrés, des filles en robe de laine et collant en lycra sur des talons de 12. Evidemment pas un poil ne dépassait ; pendant ce temps, je rampais, trempée de sueur, rouge comme une tomate.