Aujourd'hui et depuis hier soir même, j'ai envie de vous parler de l'une des séries cultes de mon enfance. Au cours d'une discussion avec cette blogueuse, dans laquelle nous avons évoqué notamment le très regretté « la vengeance aux deux visages », qui mériterait un remake actuel, j'en suis venue à parler de « l'amour du risque », la série que je vénérais durant mon enfance.
Les enfants sont étranges. J'avais deux passions dans ma vie de téléphage en culotte courte : « la croisière s'amuse » et « l'amour du risque ».
Adulte, je me demande pourquoi et comment j'ai pu me passionner autant pour les aventures d'un couple de milliardaires oisifs qui jouent à ses heures perdus, les justiciers.
Ce matin, j'ai pensé que sur la fiche wikipédia de la série, j'allais en apprendre plus sur les secrets inconnus jusque là de moi que recelaient cette série et peut-être enfin comprendre son sens caché, mais a priori il n'y en a pas.
« L'amour du risque », « hart to hart » en VO, met donc uniquement en scène un couple d'amoureux pétés de thunes, qui, certainement pour combler le vide de son existence dénuée d'enfants, enquête à ses heures perdues sur des affaires louches. En effet, les Hart ont la faculté étonnante, à quasiment chaque épisode, de rencontrer un autre couple, qu'ils trouvent sympa au début, jusqu'à ce qu'ils se rendent compte qu'ils fomentent un complot contre eux ou que tout simplement ils ne sont pas en règle avec la loi. Les Hart décident alors de les empêcher de mal agir et aident le monde en mettant un couple diabolique de plus derrière les barreaux.
A chaque épisode, Jennifer et Jonathan paient de leur personne puisqu'ils finissent immanquablement par se battre avec les méchants, Jennifer avec la femme diabolique, et Jonathan avec son époux.
Après, ils se retrouvent dans le jacuzzi ou leur immense lit king size à boire du champagne et même certainement à baiser pour fêter ça.
Je disais que les Hart n'avaient pas d'enfant, mais ils ont adopté à la place un vieillard qui ne sert pas à grand chose, Max, le chauffeur, majordome et promeneur de chien, qui gère Février, leur clébard.
Je me souviens d'un épisode en particulier où Jonathan et Jennifer rencontrent un couple qui produit de la bouffe pour chien. Ca tombe bien, ils en possèdent un. En fait, cette nourriture est extrêmement addictive et rend les animaux horriblement agressifs. Les Hart s'en rendent compte, quand Max partiellement gâteux, se sert de la bouffe de Février pour en agrémenter des toasts, destinés à une réception des milliardaires et que les invités manquent de s'écharper pour un canapé.
Vous imaginez que les justiciers richissimes servent de la bouffe pour chien à leurs invités... Je pense que ce sont les Hart et non les propriétaires de l'usine de bouffe pour chiens, qui auraient du être mis derrière les barreaux à l'issue de cet épisode.
Aujourd'hui, les questions se bousculent dans mon esprit. D'où vient la fortune des Hart ? Comment se sont-ils rencontrés ? Comment Jennifer réussit-elle à faire son brushing ressort ?
Dernière et passionnante anecdote sur « l'amour du risque », en première, nous avions un devoir surveillé en allemand sur la culture du pays. Au désespoir de notre professeur d'allemand probablement agrégée d'ailleurs, ma copine Laurie avait évoqué dans sa copie Robert Wagner – Jonathan Hart – et non Richard Wagner...
J'invite à l'issue de ce post édifiant une chaîne de la TNT à rediffuser les cinq saisons de la série et Hollywood à s'intéresser à l'idée d'en faire un film. Vous verriez qui dans le rôle des Hart, vous ?