Mais pourquoi ne pas aller plus avant dans la promotion de la détresse animale ? Mettre en place des ateliers pédagogiques où de jeunes élèves tueraient et dépeceraient eux-mêmes des lapins pour fabriquer un peu de fourrure ?
Ou des travaux pratiques de gavage de canards par exemple ? Une sensibilisation aux techniques du piégeage pour les CP ?
Communiqué de l'Alliance Anticorrida
Durant l’année scolaire 2010/2011, à l’école élémentaire Edouard Vaillant de Nîmes, a été mis place un projet pédagogique visant à faire découvrir aux élèves de 6 à 10 ans, la culture et les traditions régionales, notamment la corrida...
Estimant qu’« il n’est pas dans le rôle de l’Éducation nationale d’assurer la promotion de la corrida dans les établissements scolaires, a fortiori quand cela se déroule pendant les heures de cours » et dans le droit fil de la circulaire obtenue par l’Alliance Anticorrida le 13 février 2008, Claire Starozinski, a demandé à Jean-André Mathieu, le directeur de l’établissement, que les directives du ministre soient respectées.
Savoir : s’« assurer que les opérations menées dans les établissements scolaires autour de la corrida soient exemptes de tout prosélytisme et qu’elles puissent réunir les différentes associations ouvrant dans ce champ. » ainsi que l’a demandé David Teillet, Chef de cabinet du ministre de l’Éducation nationale au recteur des académies de Montpellier, Aix-Marseille et Bordeaux, suite à son entretien avec la fondatrice de l’Alliance Anticorrida.
Sans réponse de la part de Jean-André Mathieu, Claire Starozinski ne manquera pas de saisir le ministre, l’inspectrice et le recteur d’Académie afin que ce projet n’ait pas lieu, en leur demandant de veiller à ce que de tels agissements ne se reproduisent plus au sein des établissements scolaires.