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L’affaire Bergham.
Le vénéré protecteur des musulmans de la nobserverie, celui qui crut à l’histoire des bouddhistes terroristes, nous explique chez MariusN que c’est une vieille histoire.
De quoi s’agit-il ? de l’obligation pour un musulman de naissance de rester musulman toute sa vie jusqu’après sa mort.
Une histoire extraordinaire, celle d’un homme qui voulait être incinéré après sa mort, volonté attestée par ses trois enfants, mais contraire à la charia, à la « tradition musulmane » selon la justice française qui a donc décidé d’appliquer cette tradition à l’encontre de la volonté du défunt.
Donc à la question "C’est quoi un musulman ?" la justice français a répondu par : "né dans la tradition musulmane" et a fait implicitement sien l’avis religieux selon lequel « seule une autorité judiciaire musulmane dans un pays musulman doit définir et vérifier les causes de l’apostasie d’une personne ».
C’est ce que certains appellent la laïcité à la française.
Dans l’espèce cependant, n’ayant pas lu la décision de la Cour d’Appel de Paris du 3 juin 2005 (introuvable sur le net) et sa motivation détaillée, et notamment les faits et arguments qui ont emporté la conviction du Président pour déterminer quelle était la volonté de défunt, il faut rester réservé. Selon les articles qui lui sont consacré, le Président aurait recherché « la preuve d’un acte d’apostasie ». Mais est-ce un indice parmi d’autres ou un élément déterminant dans la décision ? Impossible de se déterminer sans disposer du texte in extenso de l'ordonnance.
Pour la Cour de Cassation, le Président de la Cour d’Appel a bien constaté que le défunt, Monsieur Amar Bergham, « avait manifesté le vœu d'être inhumé ».
Cass 1èreCiv-n° 05-15839-15 juin 2005-
Fin de l’histoire.
Mais qui donc est le dindon ?