Ce scandale implique cinq cabinets de diagnostique et de traitements radiologiques installés par un médecin radiologue dans diverses localités du Nord et de l’Aisne et suspendu depuis par la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins de Picardie en attendant les conclusions des investigations en cours qui pourraient concerner les 7 000 patient passés par ces officines.
Les reproches formulés à l’encontre du praticien incriminé sont graves en portant à la fois sur les risques infectieux liés aux pratiques sanitaires comme des sondes mal désinfectées qui auraient pu transmettre des infections virales, VIH, hépatites C et autres, ou encore des examens réalisés par du personnel non qualifié d’où, selon les experts une perte de chance en cas de tumeurs non détectées.
Aujourd’hui, il s’agit d’alerter près de 7 000 patients passés par ces officines depuis 2005 et de mettre à leur disposition des possibilités de diagnostique et de contrôle efficaces.