Le Protocole de Kyoto a prévu la mise en place d’un marché mondial du carbone (CO2), communément appelé le marché des droits de polluer, qui permet aux entreprises de vendre les quotas d’émission de CO2 non utilisés à celles qui ont épuisé les leurs, en leur évitant d’avoir à payer les amendes encourues pour dépassement.
Alors que l’Europe a mis en place, dès 2005, son marché d’échange, le premier groupe, mondial de places boursières, NYSE vient de lancer Blue-next une bourse à vocation mondiale pour la gestion des marchés de carbone.
Le prix de la tonne devrait se négocier autour de 20 euros, dans un marché non exempt de spéculation, pour éviter d’avoir à payer une amende pouvant monter à 100 euros la tonne, contre 40 euros actuellement, alors que l’objectif final est d’inciter les entreprises à investir dans des technologies propres.