La notion d’empreinte écologique se développe au sein des institutions bancaires mais cet article rappelle que les efforts réalisés doivent se poursuivre et ne doivent pas se réduire à un simple exercice de communication.
Dans le coffre numérique des banques de l’hexagone, votre argent fume. Plus que ça même : il pétarade, crachote et souffle dans l’atmosphère plus de CO² chaque année que ne pourraient le faire la voiture et l’essence que vous pourriez vous payer avec : à 900 kg rejetés par mille euros déposés, un compte courant à la Société générale réchauffe plus le climat qu’un 4×4. Qu’il soit entre les mains de la BNP, « la banque d’un monde qui change », ou du Crédit agricole, et sa « relation durable », le pognon tel qu’il est géré par le système bancaire français est un agent de pollution massive, comme le prouve une étude menée par le cabinet Utopies, dont Stanislas Dupré a tiré son livre Que font-ils de notre argent ? via Banques : des comptes courants qui polluent plus que les 4×4 » Article » OWNI, Digital Journalism.
Pour information, beaucoup de banques déploient des mesures pour réduire leur bilan carbone comme par exemple :
- Pictet – Private Bankers | Sustainable Development: Commitment to the long term
- Société Générale Corporate & Investment Banking – We stand by you – Environmental impact
Vous en connaissez d’autres? n’hésitez pas à en faire référence via les commentaires de cet article.