Les contrastes
C’est surtout par contraste que nous sommes heureux et que nous sommes en mesure de percevoir la juste valeur des choses de la vie.
C’est la soif qui nous fait éprouver la précieuse valeur de l’eau, c’est la pluie insistante qui nous fait savourer la chaleureuse présence du soleil enfin revenu, c’est la séparation qui nous fait goûter l’incomparable plaisir des retrouvailles.
C’est la dispute ou l’éloignement qui nous permettent d’éprouver toute la dimension constructive de la réconciliation. C’est l’échec qui donne tout son poids à la réussite. Ce sont les abîmes de la souffrance, enfin qui nous mettent sur le chemin d’ascension qui conduit aux sommets de la joie.
François Garagnon