J'vous abandonne, quelques temps, une question de semaines, peut-être un peu plus. Ca dépendra de mon état, de ma fatigue aussi.
Quelques jours d'hospitalisation, une opération et la convalescence qui va avec.
D'ailleurs je me rends compte que je vous dis beaucoup "au revoir" ces derniers billets, il faudrait que je fasse de même avec ma voisine.
Et voila qu'en écrivant ça, Gainsbourg me trotte dans la tête. Quelque chose, quelque part, entre "Je suis venu te dire que je m'en vais" et "Je t'aime moi non plus" Allez savoir.
Non ne me plains pas, je vais être sous morphine et l'anesthésiste sexy m'a promis que je verrais des poneys roses et des licornes volantes et que "ce sera comme une sensation permanente de plénitude post orgasmique" (en anesthésiste dans le texte)
Oui je sais, mais quitte à se faire charcuter les entrailles tel un mouton lors d'un sacrifice grec, autant être pragmatique.
Je vous retrouve en quelque part en mars (au pire vous avez mon mail) et pardonnez moi d'avance, si je ne réponds pas à vos commentaires.
Mais comme je vous aime un peu quand même et pour vous montrer que je vais bien, je vous fais partager ma dernière ballade sur ma rive méditerranéenne. Parce que l'on revient toujours, tôt ou tard à ses premiers amours.
Quand j'avais 3 ans, je demandais toujours ce qu'il y avait de l'autre coté de la mer. Et on me répetais invariablement que "de l'autre coté, il y a le pays où maman est née". X années plus tard, je me suis reposée la question, qu'est ce qu'il peut bien y avoir de l'autre coté. Non ne répondez pas, c'est une question purement rhétorique.
Je ne sais pas pourquoi, j'y pensais durant ma ballade, pieds nus dans le sable, un 6 février sous 21° (detestez moi!!!)
En revenant, je vous parlerais de la Méditerranée plus longuement. Elle mérite un article pour elle toute seule. Ou peut-être que je garderais tout ça pour moi.
Parce que comme le chantait Moustaki : "Il y a un bel été qui ne craint pas l'automne, en Méditerranée". Ni l'hiver d'ailleurs.
See you les gens