Paris : sans direction avant Wall Street, 'la Chine' digérée.

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris gravite toujours non loin de son équilibre en début d'après-midi, visiblement peu affectée par l'annonce d'un nouveau tour de vis monétaire en Chine.
Vers 14h, l'indice CAC 40 est ainsi quasi-stable à 4.092,7 points, une tendance morne et peu inspirée que l'on retrouve sur les places de Londres (-0,2%) et Francfort (+0,1%). Wall Street ne devrait pas non plus y échapper lors de son ouverture, à en croire les indices 'futures' de Chicago.
Selon les informations circulant dans la presse, la banque centrale chinoise aurait décidé ce matin une augmentation de 25 points de base à 6,06% de son principal taux directeur.
Ce nouveau resserrement monétaire, qui n'est pas vraiment une surprise, vise encore et toujours à juguler l'inflation et éviter la surchauffe de l'économie chinoise. Une telle mesure pourrait cependant ralentir la croissance de l'une des principales locomotives de l'économie mondiale.
Quoiqu'il en soit, cette actualité vient illustrer à merveille les propos d'Aurel BGC, qui expliquait ce matin que la perception du risque émergent s'est nettement accrue sur les marchés.
Parmi les inquiétudes des investisseurs, le bureau d'études cite pêle-mêle le... durcissement des politiques monétaires, la forte inflation, les tensions sur le marché du travail ou encore le risque de bulle dans la construction (infrastructure ou immobilière).
Du côté des valeurs, à Paris, ArcelorMittal figure parmi les plus fortes progressions du CAC 40, avec un gain de 3,5% à 28,2 euros, après avoir terminé l'année 2010 sur un bénéfice net part du groupe multiplié par 18,6 à 2.916 millions de dollars.
Pour sa part, Faurecia est en tête du SBF 120, avec un bond de 8,3% à 27,8 euros, après avoir publié un résultat net part du groupe de 202 millions d'euros pour son exercice 2010, contre une perte de 434 millions en 2009.
A l'inverse, Thales perd 2,2% à 27,2 euros, alors que le départ du PDG, Luc Vigneron, aurait été évoqué lors d'une réunion à l'Elysée, le 31 janvier dernier, selon La Tribune.
EADS cède 0,2% à 20,8 euros. Le groupe d'aéronautique et de défense envisagerait un partenariat avec Alliant Techsystems pour le développement d'un lanceur spatial à bas coûts baptisé ' Liberty ', selon le Wall Street Journal.

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