Le 28 janvier dernier, Olivier Marleix, conseiller général et maire d’Anet, en Eure-et-Loir, et conseiller technique de Nicolas Sarkozy, est flashé à 119 km/h sur une route, près d’Abondant.
Un secteur routier limité à 70 km/h.
Olivier Marleix, fils de l’ancien secrétaire d’Etat Alain Marleix, se trouve alors au volant d’une voiture appartenant au parc automobile de l’Elysée.
Interpellé par les gendarmes, il fait valoir ses relations privilégiées avec l’Elysée, précise La République du Centre.
Tout en souhaitant que cette affaire fâcheuse… soit « classée ».
Et le vice-président du conseiller général reprend sa route… sans PV.
Pour cet excès de vitesse, la contravention est de 130 euros, avec la possible perte de quatre points sur le permis.
Mais pas pour le conseiller technique du chef de l’Etat.
Les gendarmes d’Eure-et-Loir décident toutefois d’alerter la Direction générale de la gendarmerie nationale. Et, selon le quotidien, un rapport a été rédigé et transmis à la DGGN (direction générale de la gendarmerie nationale).
Selon La République du Centre, Olivier Marleix affirme « ne pas être au courant » de cette affaire et accuse des « personnes mal intentionnées » d’être à l’origine de cette affaire.
Tout en ajoutant:
« J’essaie de respecter les limitations de vitesse, il m’arrive d’être arrêté et verbalisé, comme tout un chacun il ne reste plus que sept ou huit points sur mon permis ».
Article original: Flashé à 119 km/h au lieu de 70, le conseiller de l’Elysée repart sans PV.