5/ Digg ou comment enfoncer son business en refusant les rachats
Digg est un site en ligne depuis 2004 qui gère des contenus, contenus laissés à l’appréciation des internautes qui décident de leur intérêt ou non. Après avoir demandé une levée des fonds de 2,8 millions de $, les rumeurs fusent et laissent entendre que les fondateurs seraient en train de discuter d’un possible rachat. Ce fût un échec, en raison du prix demandé exorbitant de 150 millions de $, qui contraint la société à se tourner à nouveau vers ses actionnaires. En effet, le site ne gagne pas d’argent, au contraire il en perd et ses revenus provenant de la publicité stagne. Aujourd’hui, le site est en stand by, limite son développement par manque de fonds et perd en audience…
4/ Del.icio.us n’avait pas si bon goût selon Yahoo
Véritable pionnier du web depuis sa mise en ligne en 2003, ce site permet de stocker et de partager ses liens internet favoris. Très rapidement, le site fait des envieux et se fait racheter par Yahoo en 2005 pour un montant resté confidentiel (entre 15 et 30 millions de dollars). Depuis l’or, Delicious n’est plus qu’un service de partage de favoris comme bien d’autres et est fortement concurrencé par les réseaux sociaux. Son trafic étant en baisse, Yahoo a annoncé être en pour-parler pour revendre le site à des tiers…
3/ Myspace comment l’arrivée de Facebook l’a laminée
Avant l’arrivée de Facebook, c’était le site de communautaire à la mode et notamment dans l’univers musical. Mais face au « bulldozer Facebook », MySpace n’a pas pu combattre très longtemps. En effet, malgré ses 122 millions d’utilisateurs dans le monde, l’appui financier de Google, le soutien et la contribution de nombreux artistes mondialement connus de la sphère musical, le site a perdu plus de 60 millions de membres alors que ceux de Facebook ne cessent d’augmenter. Malgré plusieurs tentatives de repositionnement, réorganisation du management et quelques licenciements, News Corp, qui gère le site, a finalement déclarer vouloir se séparer de son réseau social. Mais pour l’instant, aucun acquéreur ne s’est manifesté.
2/ Second Life ou comment un monde virtuel s’est transformé en un vrai flop
En 2003, c’est le réseau social incontournable du web 2.0 qui propose un monde virtuel en 3D à ses utilisateurs avec des personnages virtuels dans un monde créé de toute pièce, où tout se monnaye grâce à une monnaie virtuelle, le Linden dollar (L$). Une vraie mine d’or pour ces créateurs : en 2009, Second Life c’est près d’un demi milliard de dollars par an. Face au phénomène, la publicité et le marketing s’emparent de la sphère virtuelle et toutes les entreprises soucieuses de leur image de marque sont tentées d’implanter leur business online. Mais l’effet de mode ne dure pas et le nombre d’utilisateurs actifs s’amenuise de jour en jour au profit d’autres réseaux tels que Facebook et Twitter. Aujourd’hui, déserté par les marques, le site est en plein repositionnement et sera bientôt principalement destiné aux entreprises avec « des solutions clé en main pour développer des outils de travail collaboratif, d’e-learning et de conférence téléphonique ».
1/ Bebo ou comment acheter un site à prix d’or pour le brader ensuite
D’un point de vue pécuniaire, il est aujourd’hui avéré que Bedo n’a pas été une belle affaire. Acheté 850 millions de dollars puis revendu à peine 10 millions, Bebo était pourtant désigné comme l’un des principaux concurrents de MySpace en 2007. En effet, créé en 2005, le site avait été cédé à AOL pour 850 millions de dollars en 2008, un sacré investissement pour le groupe (42 fois le CA du réseau) qui souhaite rester dans la course face aux géants du web 2.0 Google, Yahoo et News Corp. C’est malheureusement une acquisition que le groupe ne parviendra jamais à rentabiliser du fait de la déferlante Facebook qui s’abat sur le monde web 2.0 et fait baisser son audience. En juin 2010, le groupe Internet baisse les bras et cède Bebo pour 10 millions d’euros.
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