Cette news parue sur un média canadien, selon laquelle on manifeste en Irak - oui, en Irak, où l'Etat est en totale déconfiture, ce n'est pas peu dire - en faveur des services publics, a de quoi défrayer la chronique... mais les yeux restent rivés sur l'Egypte. Pays tout de même plus sexy pour nos fragiles regards, peu habitués à voir un monde arabe lumineux. Simplement heureux que le mur de la peur tombe, pour reprendre une expression qui circule en ce moment. Cela méritait bien quelques lignes rapides.
On apprend donc sur cyberpresse.ca que "des manifestants ont affronté des policiers anti-émeute et ont défilé dans des rues encombrées de déchets", le 6 février, "en Irak, afin de d'exiger de meilleures perspectives d'emploi et des services publics plus efficaces".
L'article nous informe aussi que "même si l'intensité des manifestations sur le territoire irakien ne s'est pas approchée de celles qui ont eu lieu en Egypte et en Tunisie, elles ont tout de même dérangé la classe dirigeante irakienne. Cette semaine, le premier ministre Nouri al-Maliki a annoncé qu'il ne serait pas candidat pour un troisième mandat et qu'il transférerait la moitié de son salaire au trésor public afin de contribuer à la réduction du fossé financier entre les politiciens et la moyenne des Irakiens".
Serait-il être naïf que de caresser l'espoir de belles surprises pour 2011?! Il serait simplement temps que les dirigeants mettent avant tout l'accent sur les services publics, au premier rang desquels l'éducation et la santé.