Université de Yaoundé II: une autre étudiante violée

Publié le 08 février 2011 par 237online @237online

Écrit par Camerounlink.net   

Mardi, 08 Février 2011 21:04

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Le récent acte malsain s'est déroulé autour de 19 heures ce dimanche 06 février 2011 dans une des allées situées à proximité du campus de SOA. C'est précisément une route en terre assez escarpée qui mène à plusieurs mini-cités construites derrière le campus de l'Université de Yaoundé II dont celle baptisée « CESAR ». A en croire des témoignages, la jeune fille violée est étudiante en deuxième année à la faculté des sciences juridiques. Pour parvenir à ses fins, le bourreau se positionne dans les bosquets jonchant l'allée, scrute la proie potentielle et lorsqu'elle est à sa hauteur, il jaillit et menace sa potentielle victime avec une arme blanche, un poignard notamment. Si la fille se met à hurler, ce qui est très souvent le cas, le prédateur de sexe traine l'infortunée dans les bosquets. Quelques coups de couteau assenés ça et là sur le corps de sa proie, facilitent son transport vers un lieu obscur et bien loin d'éventuels badauds. Vêtu en tenue légère ou en pantalon jean et blouson, le poignard aidant, le bourreau assouvit sa libido malgré le bain de sang se créant. Après l'agression sexuelle, le présumé violeur migre vers un autre lieu en quête d'une nouvelle proie. Le mode opératoire serait le même, d'après des témoignages recueillies auprès des proches des victimes.

La jeune étudiante en droit violée ce 06 février 2011 est la troisième victime résidante notamment à la mini-cité « CESAR ». Il y a deux semaines environs, alors que le soleil cédait le règne à la nuit, 18 heures par là, une autre étudiante de l'Université de Yaoundé II, logée également à la mini-cité « CESAR », avait été poignardée à plusieurs reprises et violée par la suite, a-t-on appris. Et comme lors de la première agression sexuelle, enregistrée en décembre 2010, le bourreau ne portait pas de préservatif. Informés de l'agression sexuelle
deleur progéniture, les parents l'ont transférée à Yaoundé pour des soins et examens médicaux.

Les deux précédentes victimes, assez traumatisées, ont quitté sans délai leur lieu de résidence. D'autres témoignages rapportent également que plusieurs autres étudiantes vivant dans les mini-cités situées derrière le campus de SOA ont subi le même sort. Avant de hisser son nouveau bloc opératoire dans les bosquets jouxtant l'enclos de l'institution universitaire, le présumé violeur a fait plusieurs victimes du coté de BANDA, le quartier où est logée l'entreprise SOFAMAC. D'autres cas de viols d'étudiantes ont été également signalés du coté du lieu dit « Fin Goudron » toujours à SOA. Et la description faite du bourreau indique que ce dernier est couramment vêtu de jean et de blouson en capuchon. Il possède une carrure d'athlète et l'allure d'un garçon bien éduqué.

Face au laxisme des autorités ainsi que des forces de maintien de l'ordre pourtant informées de ces multiples cas d'agressions sexuelles, les étudiants résidant dans lieux de prédilection du présumé violeur envisagent mettre sur pied des sentinelles afin de stopper ces agressions sexuelles dont sont victimes leurs camarades d'amphithéâtre. En attendant, plusieurs étudiantes vivant dans la localité de SOA, ont proscrit des déplacements nocturnes, ou optent désormais pour des déplacements en groupe.

Viol des étudiantes : l'alerte !

Le 23 janvier 2011 déjà à l'Université de BUEA, une étudiante de niveau 2 de la faculté des sciences sociales et de mangement a été violée dans sa chambre par des inconnus. La victime logeait au sein de la cité universitaire de l'institution. Le quotidien Mutations qui a rapporté l'information, indique que l'enquête ouverte par les autorités compétentes n'a encore rien donnée.
DJOIANDEU Valéry Giscard, Journaliste Indépendant