A travers la peinture de cette société, on ne peut que voir une critique de la notre et des dérive dans lesquelles nous continuons à nous enfoncer. Indifférence, règne du papier, de la torture, du béton et des gratte-ciel et ne plus pouvoir voir le ciel. Sam Lowry a sa façon de s'évader de ce système, de le combattre, il le fait par l'imaginaire, moyen on ne peut plus pacifique et efficace. Ses rêves étrange le transforme en un Icare vaillant et étincelant qui redécouvre la nature avant d'être à nouveau enfermer dans une prison de béton où il doit combattre un dieu, une machine.Et il y a cette musique, récurrente, Brazil, classique des années 30, Gilliam ne se gêne pas et l'utilise à toute les sauces, elle justifie à elle-seule le titre du film ajoutant ainsi un peu plus d'absurde et d'étrangeté à ce film qui donne déjà beaucoup à réfléchir.On ne fait même pas attention aux acteurs pourtant très bons, notre esprit est entièrement parti dans cette univers sombre, étrange et déprimant mais plutôt bien construit. On apprécie chaque scène, chaque idée de Gilliam, les gros plans sur les visages ne manque pas. Petit plus pour toute les scènes dans les bureaux entre rapidité et inefficacité, course à la montre et compétition, camaraderie et indifférence.
19/20
Silice