Magazine Société
Il est certain que le ministère de la justice rivalise depuis des décennies (et il ne sert à rien de stigmatiser le gouvernement actuel) avec quelques autres ministères pour être le plus petit budget de l'état (moins de 3% en 2011). Sur cette base, il est tout aussi certain que la justice n'a pas les moyens des missions qui lui sont confiées.Compte tenu des investissements engagés dans le système pénitentiaire comme dans les équipements de gestions ouverte des peines, il est presque indécent d'accuser le pouvoir actuel d'être aveugle à ce problème.Mais, découvrir que l'on fait sortir un délinquant sexuel suivi par un JAP en liberté préventive sans même en connaître l'adresse, laisse songeur. La solitude du juge y est probablement pour quelque chose. D'expérience, ce n'est pas le cas des conseillers prud'homaux dont les décisions sont toujours collégiales.Ne serait-il pas temps d’élargir se principe et de faire en sorte que le juge ne soit jamais seul face à la décision à prendre. Cette collégialité pourrait se partager avec des jurés de sorte que Le Peuple soit partie prenante d'une bonne justice. Il ne serait plus possible alors d'accuser la justice d'exercice solitaire et d'isolement.