Contributeur invité : article écrit par Ombrejeriko pour Unglorious-gamerz.com
En Février 2006 sortait une des dernières véritables perles que la Play2 pût nous offrir. Un jeu hors du temps, se révélant être plus une experience que tout autre chose…
Une légende à vivre et à éprouver. Les jeux m’ayant retourné les tripes autrement que par la peur ou le stress sont si rares. En connaissez-vous beaucoup? Savez-vous ce que c’est? Shadow of Colossus vous fera passer l’envie d’étriper la Terre entière pour faire exploser votre taux d’oeustrogène! Grand bien nous fasse!
Une illusion
En 2006 était l’une des dernières années (à mes yeux la dernière!) vraiment prolifique pour la play2 en terme de jeux à réel intérêt. Mais il manquait cruellement un jeu comme celui-ci.
Enfin une bouffée d’air frais dans ce monde bourré de clones et de sauces surfaites; enfin un jeu qui tente de nous conter quelque chose sans nous péter la rétine. Un jeu où l’on a envie de s’approprier le personnage, où l’on veut aller au-delà du jeu en lui-même, ou l’on entrevoit d’autres pistes comme vivre le jeu.
Une histoire
Si simple, tellement commune et pourtant on se laisse capturer. Wanda, pour ramener sa dulcinée à la vie, se voit passer un pacte avec un certain Dormin. Pour que ce dernier exhausse son souhait, Wanda doit détruire 16 colosses. Je vous l’ai dit, simple comme bonjour !
Tout le monde le fait, même Mario y arrive! Mais cette trame suffit à faire naitre un univers. Un univers tellement épuré, si vaste! Dépourvue d’ennemis, forcément Shadow of Colossus réveille notre imaginaire et notre conscience vis à vis des actes de Wanda.
Car plus le jeu avance, plus certaines questions vous taraudent quand à la nature est aux intentions de Dormin. Le prix a payer pour revoir son amour n’est ‘il pas trop élévé? Pourquoi les Colosses s’immiscent en Wanda une foi mort? Qui sont ces ombres qui assistent au réveil de Wanda après chaque exécution? Et pourquoi on a l’impression que l’état de Wanda s’aggrave au fil des Colosses abattus?
Toutes ces questions ne vous viennent pas par hasard, l’ambiance, l’histoire comme le gameplay sont si simples et nous laissent tant de libertés, qu’on ne peut faire Shadow of Colossus d’un trait sans que rien ne nous passe par la tête.
Un gameplay
Ouais ben heureusement quand même ! C’est un jeu bordel, faut que ça reste jouable!
Shadow of Colossus s’est tellement réduit à l’essentiel que le gameplay s’adapte parfaitement à chaque situation. Wanda répond au poil, il grimpe, court, monte à cheval à toute vitesse. Pas besoin d’hésiter entre le rocketlauncher, le minigun ou je ne sais quoi d’autre! Un arc , une épée suffisent largement. Les combos de ouf en just frame… hum pourquoi faire! Taper, s’agripper, ça suffit!
Seul bémol sur le gameplay: la gestion de caméra.Elle se place parfois vraiment très mal mais il est tout de même aisé de diriger wanda et de réajuster constamment la caméra, ça donne au jeu une impression de film.
Un univers
De grandes étendues à perte de vue, des falaises à pics, des temples gigantesques, des déserts interminables, une liberté totale en soit. Durant les première minutes, le soft est vraiment surprenant ! On est seul sur son cheval en train de parcourir une vaste plaine au pied d’un monument dépassant l’entendement… et aucun ennemi en vue!
Je sors mon glaive et, selon ma position, le reflet du soleil sur la lame indique une direction. Ne sachant pas quoi faire étant donné qu’il n’y a rien à combattre, je suis ce rayon. Après quelques minutes de galops et quelques falaises escaladées et toujours aucun ennemi croisé, je tombe enfin sur le premier des ces 16 Colosses. IL EST TITANESQUE! Quoi ? Il faut les détruire lui et ses 15 potes ? NNNNOOONNN!!!!!!
Les combats contre les Colosses sont les seul phases de réelle action du jeu. Heureusement, Shadow of Colossus a su se débarrasser de tous les schémas d’un jeu d’aventure ordinaire pour aller à l’essentiel … l’aventure. Chevaucher sa monture aux confins de terres inconnues et aller à la rencontre de l’improbable pour toucher ou plutôt détruire le sacré.
Les musiques sont absolument parfaites tant elles amplifient la charge émotionnelle de chaque phase de jeu ainsi l’on passe de la solitude à la peine, l’espoir, la culpabilité et tant d’autres encore. Ils le savent bien! C’est comme dans n’importe quel film à sanglot, une scène triste, une nana qui pleure, un violon bien casé et paf! Ca y est, tu chiales comme c’est pas permit!
Une console
Un jeu bien trop ambitieux pour une play2 en fin de vie! Bien qu’il n’y ait aucun temps de chargement Ingame, la console morfle sévere quand même! Selon les Colosses, on peut dire qu’elle crache ses tripes dans vôtre salon la pauvre! A certains moments, l’animation subit de sévères saccades, voire même du freeze!
Mais quand-même, elle en avait dans le pantalon notre bonne vielle play2! Car le jeu est juste magnifique! Aujourd’hui encore certains passages coupent le souffle!
Un Happy end
Une merveille comme l’on en croise que trop peu. Une perle dans un océan de médiocrité. Pour tous ceux qui ont encore une play2 et l’occasion de croiser ce jeu, je leur dirais de ne pas hésiter une seconde car c’est plus une expérience qu’un simple jeu.
Quant aux autres, je conseillerais d’attendre une probable version full HD sur PS3 prochainement, ou même se le faire en video Youtube full HD, ça vaut le coup mais l’on passe à côté de 95% de l’expérience car l’attachement comme l’immersion dans la peau d’un personnage, d’un univers, ont rarement été atteint depuis.
Le prochain jeu de Fumito Ueda: The last Guardian
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En Février 2006 sortait une des dernières véritables perles que la Play2 pût nous offrir. Un jeu hors du temps, se révélant être plus une experience que tout autre chose…
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