Qu'est-ce que c'est que ce mois riquiqui, ce minus de février à 28 jours, alors que tous les copains en ont 30 ou 31 ? C'est à cause de Jules César et d'Auguste, deux empereurs romains qui se croyaient sortis de la cuisse de Jupiter. Avant César, le calendrier romain comptait 10 mois plus 61 jours variables, selon les lunaisons. Son astronome grec, Sosigène d'Alexandrie, décida que là où il y avait de la (Sosi) gène, il n'y avait pas de plaisir, et, lèche-sandales, attribua 31 jours au mois de son Jules, juillet. Il lui avait aussi démontré qu'il valait mieux baser le calendrier sur l'année solaire plutôt que lunaire, pour équilibrer les saisons.
Le calendrier devenu "julien" (aujourd'hui grégorien) compta 365 jours et 12 mois, dont les petits nouveaux, januarius et februarius, dernier mois d'hiver... amputé d'un jour par juillet;
Auguste, successeur jaloux de César, s'attribua son mois, août, et exigea ses 31 jours. On enleva donc un second jour au pauvre février...
Mais avec 365 jours par an, le compte n'était pas bon, le soleil faisant sa révolution en 365,25 jours (aujourd'hui affiné à 365,2422).
C'est ainsi que pour rattraper le retard sur le soleil, il fut décidé que tous les quatre ans, les années divisibles par quatre seraient bissextiles, et que février compterait alors 29 jours.
Prochain 29 février... en 2012.
30 février soviétique : Tavarich, il y eut bien un 30 février en 1930 et 1931 en URSS. L'Union soviétique décida que tous les mois auraient 30 jours. Les jours restants étaient des jours de congés. Une révolution ! Mais en 1932, on se rendit compte que la révolution solaire était la plus forte et le 30 février disparu...
La citation : "Chaque année la nature nous offre le mois de mai pour se faire pardonner février." Bill Tammeus