Bonjour,
Je viens de lire avec effarement cet article de Ouest France faisant état de la situation de santé précaire et la souffrance morale d'être radiée à tort de la sécu d'une dame de 63 ans déjà baladée pendant déjà 6 mois entre RAM et RSI !
Moi ça avait duré 10 mois entre la carte vitale rattachée à mon rôle de conjointe collaboratrice et celle attribuée pour mon auto-entreprise. Ping pong en Mut Est et RSI.
Là il s'agit encore d'une bataille et d'un va et vient pour récupérer sa carte vitale et pouvoir se faire rembourser des frais médicaux qui malheureusement pour cette dame sont extrêmement onéreux.
Ancienne conjointe collaboratrice de commerçant, elle prend, à la retraite de son conjoint entrepreneur, la suite du commerce à son nom. Payant ses cotisations et ayant tout déclaré comme il se doit, ceci depuis 1967.
Pourtant cela n'empêche pas la RAM (Réunion des assureurs maladie), qui dépend du Régime social des indépendants (RSI), de lui demander de prouver son existence en tant que cotisante pour enfin lui refaire une carte vitale et la rembourser.
Comme souligne cette dame, comme j'ai pu le souligner lorsque cela m'est arrivé, voir mon article du 10/8/2010, le RSI est censé désormais être l'interlocuteur social unique (ISU) et pourtant nous en sommes toujours à la période de l'inquisition ou presque !
C'est scandaleux !!! Quand le gouvernement va-t'il cesser de pondre des modifications sans s'assurer que le suivi informatique est compatible, ne laissera aucun dossier singleton perdu dans les bits des ordinateurs ou empilés sous forme papier sans personne pour prendre la peine de faire le lien et le boulot pour ne plus permettre ce genre de cas ?! ISU quelle mascarade !
Je sens qu'il va falloir remonter au créneau pour nous faire entendre tous autant que nous sommes, conjoints collaborateurs oubliés des statistiques, parfois jamais entrés dans les dossiers informatisés de l'URSSAF, souvent n'ayant pas d'appel de cotisation formation et quand c'est le cas, rarement une formation prise en charge qui pourrait correspondre à ce que nous pourrions avoir besoin. Exemple : conjointe collaboratrice de médecin, je n'ai jamais pu avoir de formation sur les outils du télétravail, ils ne proposent que des stages sur savoir répondre au téléphone.
A l'heure où le gouvernement taxe ou projette quasiment chaque jour une réforme, un amendement, un rajout de règlement, sans s'assurer que les précédents sont bien supprimés ou évoluent dans le bon sens et sur le long terme. Il est tout à fait inique, et cela frôle la discrimination, de traiter les conjoints collaborateurs comme des ombres, juste bons à prouver leur bonne foi, casquer pour les cotisations mais ensuite, devoir prouver qu'ils existent !
Faites nous part en commentaire de vos expériences en la matière, je suis bien certaine que ce ne sont pas des cas si isolés que cela hélas !
Je reste à votre disposition pour toute action solidaire pour notre reconnaissance et bien être à tous.
Mireille Ruinart
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