Tous ceux qui ont eu une entreprise savent à quel point ça peut être difficile d’assurer sa croissance et de faire de l’argent. Il faut aligner les bonnes personnes, le bon savoir, la bonne attitude, le bon timing, mettre une grande quantité d’énergie, avoir de la chance… Et quand on a enfin quelque chose qui fonctionne, ça se met à gonfler et on en perd le souffle. Plus les entreprises grossissent, plus elles deviennent inefficaces. La direction perd le contact avec les employés, le milieu social, le produit, etc. Elles croulent alors sous leur propre poids: des réunions, de la paperasse, de la politique, bref plein de friction qui dissipe de l’énergie. Un des grands principes qui me reste dans mes étude en physique est qu’à chaque transfert d’énergie, il y en a une fraction qui se perd.
C’est entre autre pour ça que la bourse me laisse septique. L’investisseur prend son argent, la met dans les mains d’un courtier, qui achète des actions en se prenant une cote au passage. Puis les dirigeants de l’entreprise gèrent cet argent, qui n’est pas la leur. Avez-vous déjà joué au poker avec de la vrai argent? Avez-vous remarqué une différence avec une partie sans argent réel? Ça a beau être 5$ au total, ça fait toute la différence. Les gens ne sont pas concernés par l’argent qu’ils gèrent autant que si c’était la leur. C’est une autre raison pourquoi je ne crois pas en ce système de financement public des entreprises. À voir les crises périodiques, il n’y a rien pour me convaincre.
D’ailleurs, vous avez des placements boursiers et que vous voulez vous étourdir? Allez-voir les cotes en 3D de Poly9, fraîchement mises en ligne à l’occasion de la crise actuelle.