Pierre Lapointe, Seul au piano, c’était d’abord pour moi ce magnifique spectacle présenté en juin dernier au Festival de la chanson de Tadoussac. Moment privilégié, une rencontre très intime entre un artiste et son public dans un sous-sol d’église. Maintenant, Pierre Lapointe, Seul au piano c’est un album live piano/voix, du bonbon pour mes oreilles.
Des disques comme ça, vous vous dites probablement qu’il en paraît un, puis un autre, puis un autre encore, et puis bof… Eh bien oubliez vos idées préconçues et tous vos autres préjugés du même style, ce Seul au piano est dans une classe à part.
Ce qui me plaît tant? Le dénuement qui sied tellement, mais tellement bien, au répertoire de Pierre Lapointe! Des premières compositions aux pièces plus récentes, chaque chanson se retrouve dans sa plus simple expression, comme on imagine elles ont initialement été créées. À partir du strict minimum; une voix, un instrument, un texte, on prend plaisir à redécouvrir ce qu’on pensait déjà bien connaître. Pas d’amplification ou d’orchestre symphonique. Juste un gars et son piano. C’est suffisant.
Y a d’ailleurs pas de meilleur test pour une chanson. Si l’émotion passe à l’état brut, et c’est le cas ici, elle survivra à toutes les autres déclinaisons. Qu’il chante le désespoir ou la dérision, Pierre Lapointe amène son public là où il le veut bien. Pour son plus grand plaisir, mais surtout le nôtre!
Le must: Moi, Elsie.
Le “ça fait tellement 2004″: une chanson cachée…