Avenir de la RSE

Alors que certains pays (Allemagne, Etats-Unis) commencent à montrer des signes économiques d'une sortie de crise, il apparaît maintenant certains que les mentalités ont été affectées et que les impacts se feront durablement sentir.

Un article du Monde reprend ainsi les résultats d'études d'opinion qui montrent qu'en France et aux Etats-Unis, plus de la moitié, voire les trois quarts, de la population ne fait plus confiance aux entreprises. Les auteurs de l'article pointent alors une récente publication de deux chercheurs américains qui souligne l'enjeu pour les entreprises, à porter des modes d'évaluation plus "responsables". Sans vouloir être novateurs, ils éclairent sous un nouveau jour l'importance pour la société de la prise en compte par les entreprises des valeurs sociales et des impacts environnementaux ; pour la société et pour elles-mêmes.

On ne peut maintenant qu'espérer que de tels travaux soient repris et développés plus largement : qu'ils diffusent leurs enseignement au sein des cabinet de conseil en stratégie et directions manageriales. La norme ISO 26000 (RSE, responsabilité sociétale en entreprise), dont certains industriels craignent une transposition dans un cadre réglementaire, ne se développera réellement qu'à cette condition.

Et, dans un monde utopique, une telle évolution pourrait faire évoluer le climat social dont beaucoup ont regretté la dégration en France ces derniers mois.