Saison 3, Episode 12
Diffusion vo: FOX – 4 février 2011
Olivia et ses amis partent à la recherche de dangereux méchants à l’aide d’un télépathe issu du projet Cortexiphan.
Avant de me lancer dans cet épisode, je me disais que les expériences Walteriennes des années 80 avaient bien disparu, qu’on n’avait plus de monstre de la semaine à cause d’une expérience de Walter dans le passé. Et paf, on a pile ça.J’étais content. Et puis non en fait. L’ensemble de l’épisode est d’une bancalité incroyable pour arriver à une conclusion qui me déçoit et me fait très peur. Tout ça pour finir sur la question de savoir quelle Olivia Peter va t’il combler … de bonheur bien sûr ? L’avenir des mondes dépendrait de qui Peter veut culbuter ? Sérieusement ? J’espère que Sam Weiss ment et a son propre agenda sinon, grrrr quoi.
Après, on peut arguer qu’on s’en fout un peu de la fin et que le chemin pour y arriver peut être captivant. Certes. Fringe cherche d’ailleurs à développer les sentiments, les hésitations et les non-dits dans les relations et le fait plutôt bien. Sauf que là, tout l’épisode est bancal. On ressort un monstre de la semaine pour justifier un télépathe pour qu’il dise à Olivia que Peter a encore des sentiments pour Folivia. Ok … Même un aveugle l’avait vu ça.
Tout est bancal. Le monstre de la semaine passe à la trappe et ne nous inquiète même pas et on s’en fout presque autant que les scénaristes. Ils m’ont même paru emmerdé une fois SImon dans l’intrigue. « Au fait, il faudrait boucler l’intrigue monstre de la semaine. Ah ouais, merde. Bon bah torchons ça ». Des preuves, on en a pléthéores sur le fait que les scénaristes ont traité par dessus la jambe le monstre de la semaine. Déjà, le coup du coma qui a tué le cerveau mais pas trop, c’était abusé, surtout avec l’accident de merde qui se voyait venir dès que Peter pose un pied sur le toit. Ouais bon, soit l’autre tombe et s’empale sur la barrière blanche, soit il se prend un bus. Manque de bol, c’était une poubelle bleue que certains doivent oser appeler une voiture.
On peut aussi prendre en exemple Broyles et son pote avec le dossier mystérieux mais qu’en fait, un simple listing lui aurait donné la réponse, réponse qu’il ne communique même pas à Olivia, juste au détours d’un « ah ouais, j’avais lu ça aussi ».
Rien ne tient la route et c’est dommage, parce qu’on avait enfin une intro gore à la Fringe, juste gâchée par la figurante / secrétaire qui joue super mal le cri d’effroi.
Coté Simon, c’est un peu mieux mais on enchaine platitudes sur platitudes. « Mais va lui parler à ta serveuse, tu seras au moins fixé », de la part d’Olivia, incapable de dire un mot à Peter à un mec qui ne contrôle pas du tout sa télépathie, sachant que la fille en question est serveuse, donc dans un endroit bourré de monde … Là encore, l’écriture gache tout parce que j’ai bien aimé l’acteur qui jouait bien et il pouvait amener plus que des histoires de coeur traitées comme dans un téléfilm à l’eau de rose de l’après midi sur Teva.
Rien de neuf est donc à tirer du coté Peter / Olivia, rien de neuf pour nous, un complexe d’infériorité que je ne comprends pas pour Olivia mais c’est tout. On a même Peter qui semble avoir oublier qu’il voulait être pro actif maintenant vu comme il erre dans les arrières plans durant tout l’épisode et Walter a oublié que son fils mentait comme un champion de poker.
Il ne reste que la fin de l’épisode qui est intéressante, au delà de l’ignoble idée que c’est le sexe de Peter qui va sauver un monde ou l’autre. Sam Weiss. QUi est il ? Perso, je penche pour un des first people. Ca, ça serait fun et ça pourrait amener un nouveau camp à un échéquier déjà bien fourni et lancer une formidable partie entre tous les intervenants. Enfin sauf si c’est écrit avec les pieds comme cet épisode l’a été.
L’épisode m’a énormément déçu. Il ne s’y passait rien et je l’ai trouvé très mal écrit. Très bancal, trop bancal, seule les possibilités ouvertes par Sam Weiss ont de l’intérêt. Il faut que Fringe se ressaisisse et vite !