Vous aurez compris que je parle des péniches, moyen de transport utilisé depuis la plus haute Antiquité, qu'elles soient tirées par la force animale ou la force électrique, ou aujourd'hui par leurs moteurs qui leur confèrent l'autonomie.
Faut-il rappeler que chaque péniche qui glisse au fil de l'eau, c'est une file de 50 camions qui disparaît des autoroutes. C'est un mode de transport doux, fiable et silencieux. Donc très avantageux et très respectueux de notre environnement.
Dixit donc le journal Métro, « selon les derniers chiffres de Voies navigables de France (VNF), ce mode de transport a atteint l'année dernière sa plus forte croissance en trente ans, avec un trafic en hausse de 8,8 % ». Même la crise n'a pas arrêté sa progression !
Et c'est un secteur qui embauche ! Il y a bien sûr, comme dans les autres professions, le départ en retraite des baby-boomers à compenser. Il faut également satisfaire les besoins d'une activité qui ne cesse de se développer. On recherche des matelots et des capitaines, mais aussi des commerciaux et des logisticiens. Les CDD deviennent des CDI.
La formation est également en train d'évoluer, pour mieux prendre en compte les nouvelles technologies et l'internationalisation des transports : « après le CAP de navigation fluviale, les candidats peuvent se tourner vers une attestation de capacité professionnelle, un bac pro spécialisé en transport ou un bac + 2 en transport international. Des formations Bac + 5 dont même à l'étude. »
Alors, si l'aventure vous tente ou le milieu vous attire, n'hésitez pas : engagez-vous ! Encore un exemple qui prouve que la société écologique est capable de donner du travail à tous.
Il est désormais derrière nous le temps où les écologistes se disaient : « je marche seul ! » Aujourd'hui, l'humanité a le regard braqué sur eux et certains leur emboîtent le pas. Alors gardons le cap et continuons à avancer. Nous sommes sur la bonne voie.