Brasil ! Dès que l’on prononce ce mot, pour un fan de foot, cela provoque des tonnes de sensations différentes mais en aucun cas de l’indifférence. On pense à Pelé, on pense à Ronaldo, Roberto Carlos, on pense à la colonie brésilienne qui fait depuis des années le bonheur des supporters de Ligue 1 et bien sûr on pense à un certain 12 juillet 1998 et ce score de 3-0 qui résonne encore en musique dans nos têtes !
Le Brésil, c’est ce qui se fait de mieux en matière de football ! C’est le talent à l’état pur, c’est la beauté de gestes venus d’ailleurs, c’est la folie d’un maillot jaune qui nous a toujours fait rêver, c’est la passion d’une équipe qui traverse les âges sans ternir malgré les générations qui ne sont pas toujours au niveau de leurs illustres ancêtres. Le Brésil c’est au football, ce que Schumacher a été à la formule 1, ce que les all blacks sont au rugby et ce que la France est au hand-ball. C’est l’excellence, la perfection, le rêve ultime. Tous ceux qui les affrontent marquent la rencontre, d’une croix sur le calendrier, plusieurs années à l’avance. C’est la rencontre de l’année. Le rendez-vous à ne pas louper. Affronter le Brésil, c’est une compétition en soi et la remporter, c’est presque une ligne sur un palmarès… Le Brésil, c’est l’assurance de voir du talent individuel au service d’un collectif uni sous les mêmes couleurs. C’est l’assurance de voir des jeunes, fous de leur pays, des moins jeunes brûlants d’être au meilleur niveau et des anciens respectés de tous…
Après la déconvenue de la Séleçao lors du dernier mondial en Afrique du Sud, personne n’a crié à la fin de la domination brésilienne sur le football mondial. Quand le Brésil ne gagne pas une compétition, certes, il s’agit d’une contre performance. Mais on sait qu’ils sont et seront toujours là. Cette génération prometteuse qui se forme depuis Août dernier en est la preuve ! Même en repartant de zéro, le Brésil reste une des plus grandes nations du football et c’est cette vérité qui fait vibrer nos cœurs pour ce maillot jaune venu d’Amérique du Sud.
Nos français qui affrontent le Brésil dans quelques jours en match amical, vont pouvoir mesurer ce qui les sépare de l’équipe à battre dans 3ans, lors de la coupe du monde au Brésil. Et si nous ne sommes pas encore revenus au temps de Zidane, à disputer la suprématie brésilienne, qui dit que nous ne le serons pas chez eux en 2014… Ca sent l’impossible… Et alors ? Impossible n’est pas français non ? Souvenez-vous d’un certain 12 juillet 1998 !