A celui-là (je ne sais plus lequel..) qui demandait ce matin sur twitter ce que la poétesse aurait bien pu écrire à propos de l’Egypte, je dédie ce poème, qui à moi me parle si bien…
J’ai ancré l’espérance
Aux racines de la vie
Face aux ténèbres
J’ai dressé des clartés
Planté des flambeaux
A la lisière des nuits
Des clartés qui persistent
Des flambeaux qui se glissent
Entre ombres et barbaries
Des clartés qui renaissent
Des flambeaux qui se dressent
Sans jamais dépérir
J’enracine l’espérance
Dans le terreau du cœur
J’adopte toute l’espérance
En son esprit frondeur.
(Andrée Chedid)
(Je vous invite également à lire le texte de Rémi Bigouden, du blog Ruminances, retranscrit ici sur paperblog).
Je me rappelle quant à moi de quelques vers écrits par Andrée Chédid, dont la mort, hier (si peu de temps, bien qu’il n’y ai aucun rapport, après celle d’E.Glissant), me touche particulièrement (je suis un passionné de poésie contemporaine depuis… bien longtemps) qui disent en gros ceci :
L’heure sombre :
Des clés sur la table
Et pas de porte à ouvrir
Si quelqu’un les reconnaît et peut m’indiquer de quel recueil ils sont tirés, je lui serais infiniment reconnaissant de bien vouloir me le faire savoir…