Il y a dix ans, je découvrais une artiste du crayon de bois, Alexandra Bastien. L’immense sensibilité de ses dessins conquit mon cœur d’un trait. Depuis lors, nous collaborons sur le chemin de nos passions. Sa nouvelle exposition à Repentigny, Apprivoiser la Bête, marque une étape majeure de sa carrière.
Son message s’aligne à ma philosophie, soit notre pouvoir de transformer la haine en amour de soi. C’est pourquoi j’ai écrit avec joie les poèmes qui accompagnent ses œuvres. Quelle fabuleuse occasion d’inspirer les femmes à reprendre la maîtrise de leur existence!
Comme elles sont nombreuses à porter une cape de victime sans en être conscientes. Le poids de ce qu’elles sont capables d’endurer témoigne d’une profonde haine de soi. Souvent, des bourreaux extérieurs viendront valider les horreurs qu’elles pensent d’elles-mêmes.
Ce conflit intérieur, Alexandra l’appelle la Bête. Qu’elle a su brillamment illustrer par des cranes d’animal, tantôt repoussants, tantôt attachants.
La Bête c’est l’abus, tant psychologique que physique. Ce sont les mauvais traitements, régimes, critiques et autres formes de pressions que l’on s’inflige à soi-même et par le biais des autres.
La Femme et la Bête. Deux antagonistes dépouillés de leurs parures pour mieux afficher leur vulnérabilité. On croirait que l’une est la victime et l’autre, le monstre. Pourtant, au fil des œuvres, on pourrait tirer d’autres conclusions.
La Bête c’est la douleur qui cherche à s’exprimer. En lui permettant de se dire, nous pouvons nous aimer de nouveau, avec notre laid et notre beau, et reprendre goût à la vie. Peur et culpabilité deviennent confiance et liberté.
Nous découvrons les cadeaux dans les fardeaux. Nous rétablissons l’équilibre dans nos perceptions. Nous puisons la force d’agir à même notre fragilité. Et la puissance ainsi recouvrée nous donne des ailes.
L’exposition nous invite à réunir les fragments de notre passé pour créer un tout qui a du sens, en toute conscience. Une fois révélés, les secrets perdent leur pouvoir de destruction. Voici le temps de la reconstruction.
La Bête nous a montré ce qui avait besoin d’être aimé et guéri.
En assumant pleinement la responsabilité de notre destinée, notre manteau de victime disparaît, tel un vieux squelette desséché. Nous avançons alors le cœur léger, avec l’amour à nos côtés.
Adieu survie! Bonjour la vie!
NOTA : Veuillez noter que ma conférence du 6 mars à Repentigny est annulée.
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