La Région Picardie a fait de la « réussite éducative » sa grande cause pour l’année 2011 avec l’objectif premier de
garantir
l’égalité des jeunes Picards. Dans le même temps, l’Etat perpétue et amplifie sa politique de casse de l’éducation
nationale.
Le dogmatisme idéologique du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, pèse lourdement dans la vie
des établissements.
Depuis 2003, ce sont plus de 70 000 postes qui ont été supprimés et la France est l’un des rares pays au monde à voir baisser
sa part du PIB consacrée à l’éducation.
Dans l’académie d’Amiens, cela se traduit par 363 postes sacrifiés sur l’autel de la rigueur pour la rentrée 2011/2012, au
détriment principalement de l’enseignement professionnel et des zones rurales.
Cela se traduit par :
- 112 emplois d’enseignants et 37 postes d’intervenants en langues en moins en école primaire.
- 198 emplois d’enseignants dans les collèges et les lycées (106.5 postes dans les lycées professionnels).
- 16 postes administratifs.
C’est une nouvelle saignée catastrophique pour l’éducation nationale dont le ministre est le fossoyeur en chef alors que tout
le monde sait que le nombre d’élèves dans les années à venir va croître. Si l’on ajoute un recul sans précédent de la scolarisation des enfants âgés de deux ans, c’est un abandon clair et assumé
de la priorité à l’éducation et à la formation de la part de l’Etat auquel nous assistons.
Les résultats de ces choix idéologiques sont catastrophiques :
- augmentation du nombre d’élèves par classe
- fermeture de classes dans le monde rural
- suppression d’options dans les lycées
- le non remplacement des enseignants
Les élus du Conseil régional de Picardie refusent la suppression des 363 postes prévus et demandent au recteur que la
transparence soit faite sur les moyens consacrés par élève dans l’enseignement public et privé (évolution par élève, carte des formations…).
Les élus du Conseil régional de Picardie s’opposent avec force à cette vision comptable qui met en péril l’avenir de notre
jeunesse.
Les élus du Conseil régional de Picardie dénoncent le transfert inavoué vers les collectivités locales des charges allouées à
l’éducation nationale et qui dissimule son démantèlement à terme.
Le Conseil régional de Picardie apporte son soutien plein et entier aux représentants des enseignants, des parents d’élèves
et aux élus locaux pour faire de la politique éducative une priorité régionale.
La motion éducation présentée par les élus de la majorité socialistes, Républicain et Citoyen, Europe Ecologie-les Verts, Communistes et Progressistes Unitaires-MUP, et Parti Radical de Gauche a été adoptée par l’assemblée Régionale.
Le groupe FN s’est abstenu et le groupe Envie de Picardie, présidé par Caroline Cayeux a voté contre. Madame Monique Ryo (Maire adjoint de Saint-Quentin) à l’occasion de ce débat a défendu la politique inique du gouvernement.
Sakozy, Bertrand, Cayeux, Ryo,
Lavrilleux, Blériot et les élus du FN, cassent l'Ecole de la République.
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