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C'est le sport mondial à la mode (on y joue, des fois) : taper sur Christina Aguilera. Flop de son dernier album, succès relatif de son premier film, apparitions en public avec beaucoup de maquillage, tout est bon pour casser de la Xtina, parfois à juste titre, parfois moins.
Alors forcément, quand on l'annonce pour interpréter l'hymne national américain en ouverture du Superbowl, devant des centaines de millions de téléspectateurs dans le monde, le microcosme de la pop retient son souffle. Et quand Christina se trompe dans une phrase de cet hymne, tout le monde expire d'un coup et se rue sur Twitter, Facebook, et tous les sites, blogs et pages d'actualité musicale pour le souligner et s'offusquer de ce bug dans des paroles que la plupart (des non-anglophones) ne connaissaient pas, 10 minutes plus tôt.
Alors, on ne lui cherche pas vraiment d'excuses (en a-t-elle vraiment besoin ?), la plupart des artistes au succès considérable ayant traversé un gros passage à vide (peut-être pas aussi violent et soudain, certes), et Christina ayant clairement fait (encore) de la démonstration vocale pure, sur un hymne qui n'en a pas forcément besoin. Ça devient habituel, Christina aime montrer la puissance de sa voix, coûte que coûte, et la prestation d'hier pourrait lui coûter cher, vu le nombre d'articles déjà parus, un peu partout. Du coup, Christina a déclaré "Je ne peux qu'espérer que tout le monde ait ressenti mon amour pour ce pays et que le véritable esprit de cet hymne est ressorti. C'est un rêve qui est devenu réalité : j'ai interprété cet hymne dès l'âge de 7 ans !"
Et bien croyez-le ou pas, mais ça nous a touchés. Si si.