J'ai évoqué les (bonnes) perspectives de l'économie américaine pour 2011 lors d'un précédent texte. Lire ici
Depuis, plusieurs indicateurs sont venus confirmer cette tendance. Les chiffres de la croissance au quatrième trimestre d'abord avec une hausse de 3,2% t/t en rythme annualisé. Dans le détail, la consommation des ménages a été dynamique (+4,4% t/t en RA). Cette donnée va de pair avec une confiance des ménages qui se redresse petit à petit.
Par ailleurs, les chiffres du chômage s'améliorent même s'il faudra encore beaucoup de temps pour effacer les conséquences de la crise (9 millions d'emplois détruits aux USA en 3 ans). Le taux de chômage est passé de 9,5% en décembre à 9% en janvier (il y a des effets de périmètre qui entrent en jeu). Le mois dernier, l'économie américaine a engendré 36 000 créations d'emplois. C'est faible mais la tendance est favorable. Les indicateurs avancés (PMI, ISM) montrent que le début d'année est bon d'un point de vue macroéconomique.
Il reste encore un point à surveiller, c'est le secteur de l'immobilier. Tous les indicateurs (mises en chantier, permis de construire, nombre de transactions dans l'ancien, prix...) montrent que le marché s'est stabilisé mais qu'il n'est pas encore vraiment reparti de l'avant.
Dernier point : la politique de la FED qui injecte artificiellement des centaines de milliards de dollars dans l'économie en faisant tourner la planche à billets. Cette attitude contribue toujours à créer des bulles.