Un été avec Coo: la japanimation s’offre un autre chef-d’oeuvre.

Dans ma vie, j’ai vu énormément de films d’animation japonaise. Que se soit les superbes oeuvres du mythique Studio Ghibli avec les Miyazaki, Takahata et compagnie ou d’autres réalisateurs comme Hosoda, Otomo ou encore Watanabe et j’en passe, non des moindres…

Mais ici, avec Keiichi Hara, la japanimation tient un nouveau chef-d’oeuvre au niveau des productions Ghibli: Un été avec Coo ou Kappa no kuu to natsu yasumi en japonais. Un superbe film de plus de 2h30 qui, comme son nom l’indique en japonais, est l’histoire d’un kappa, un « monstre » de la mythologie nippone que le jeune Kôichi découvre fossilisé dans une pierre au bord de la rivière. Il ne se trouvait pas à cette endroit par hasard vu que les kappas sont connus pour être les esprits de l’eau…

Quand notre kappa repris des forces, Kôichi décide de l’apprivoiser et de l’appeler Coo. Le problème, c’est que ce dernier a peur des humains vu qu’un samouraï de l’époque Edo a tué son père devant lui. C’est après cet événement que Coo s’est retrouvé coincé dans une brèche sous-terre, après un séisme. Il est donc resté fossilisé jusqu’à notre époque, quand Kôichi l’a découvert…

S’en suit alors une grande et belle amitié entre le petit garçon et la bestiole alors que celui-ci remarque que tous les humains ne sont pas comme ce maudit samuraï. En effet, Kôichi fait tout son possible pour que son kappa se sente bien.

Mais voilà, Coo est certainement un des derniers kappas existants encore alors que pour les japonais, ce n’était qu’une légende et forcément, le bruit cours assez rapidement que la famille du jeune garçon abrite un petit monstre de son espèce. Les journalistes commencent donc à harceler la famille Uehara. Ces derniers vivent pendant un long moment cloitrés chez eux pour protéger Coo.

Pour aider cette petite famille, Coo accepte alors qu’on le film et même de passer à une émission de télévision, ce qui va compliquer les choses. En effet, un descendant du samuraï se trouve sur le plateau de télévision et à montre un « objet » datant de l’ère Edo à Coo… ce qui le choque énormément!

Je vous laisse l’intrigue car ce film est une petite merveille! Ce serait dommage de dévoiler l’élément perturbateur ou encore la fin… C’est beau, triste, drôle et émouvant à la fois. On croirait vraiment un film des studios Ghibli. Cet oeuvre est d’ailleurs tiré de deux romans pour enfant même si le film n’est pas vraiment pour ces petits bouts tellement il joue sur les sentiments. Une belle démonstration de la vie, l’amitié et autres valeurs chères au japonais… et qui deviennent rares chez nous…

A voir absolument!!!

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